performances psi, marron
il n'y a pas que cette solution triviale bordel.
tu crois d'abord être la mesure du monde. la moyenne sereine, le juste milieu. puis tu te rends compte que tout fout le camp. ou plutôt que c'est toi qui déroute, raille, dé. tu ne suis plus les lignes, tu courbes à outrance, curve, t'in. finalement ça pointille même, ça se hache, se contine, dis. alors tu es la démesure, viable, dé. à l'orée des contours, outre mesure, planisphère des espaces à phases floues.
il y a une vie entre les frames.
rêvé un album de 89. jaquette jaune, apaisante (genre le best of de Léonard Cohen). culte. 9 titres, les 2 derniers, longs, à peu près 10 minutes. croisée des genres. songwriting rock dubisant (voire carrément reggae par moments), avec plages ambientées à enivrance shoegazer.
il y a un insecte dans mon angle mort gauche.
remember :writcore, lines lullabies
J'ai écrit pendant des mois une longue histoire faite de dents, de cris et d'élastiques pour cheveux, de mains crispées et de poignards, de fenêtres et de caves, je n'ai pas mentionné les noms de rue et je crois n'avoir pas croisé un regard. J'ai parachuté mes associés dans un réservoir, liquidé mes actions. Je ne me souviens pas avoir jamais été aussi seul. Je me suis déporté dans une chambre d'hôtel.
Quand j'eus fini cette histoire, il ne resta rien sauf un sinistre silence. Des signes cabalistiques. Un peu de sang d'oiseau, et des fourchettes entre mes mains.
Je me suis enfui plusieurs fois dans des bars, cherchant le liquide et l'histoire et ma peau. J'ai dessiné les autres, par peur de m'avouer que j'étais seul. J'ai continué à chercher leurs rires et peut-être à inventer des larmes. J'ai baragouiné des trucs sans intérêts. Je me perdais souvent dans des parcs interdits aux chiens. Vers la fin de la nuit j'étais désorienté ; le matin j'avais des bleus. Je faisais des conférences de presse en bas de chez moi, je sautais du rez-de-chaussée.
Les possibles raccourcis que j'utilisais étaient des scénarios fluets qui ne me permettaient même pas d'accéder à leur vraie profondeur. On ne me donnait que des peaux, autant dire des lambeaux. Rien ne fonctionnait.
J'écoutais des sommités du jazz et des lessivés du porno. J'écourtais mes rendez-vous pour finir en queue de poisson. Je haïssais mon logement, mes chaussures et mes parents. Mais plus que tout, j'avais perdu une histoire. Elle s'éparpillait en mille feuillets, gribouillés de soif et de stylo-à-ongles, de lime-à-bille et de déroute. Je la vendais au tout-venant, mais elle me collait la rétine, je la voyais partout et j'entendais la pluie.
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La pluie – des fractions de silence – la pluie des fractions de silence, mon visage sous le coude. Dans la chambre Jessica Jennifer. Avant : Marje et Acapulco. Je ne sais rien.
J'avais laissé Marje près d'un pré de bétons, armé de pluie le silence tombait, nous coupait les vertèbres et elle s'éloignait un peu luisante, fourchue de larmes, à essuyer hâtivement avec impatience et peut-être un peu de rage ses larmes, le silence tombait les pieds cuisant, les cuisses Marje éclaboussait le marbre.
J'avais laissé Marje sur un rythme dans mon crâne à l'évidence obèse à trente ans déjà courbaturé de solitude l'envie de tout épier de tout bouffer de grignoter, de ne pas se satisfaire. J'avais laissé Marje cette pauvre chips ; à ne pas me satisfaire ou à me satisfaire autrement. Je lui avais bousillé l'espoir, j'avais pris soin de lui faire peur.
J'avais laissé Marje parce qu'elle passait son temps à se décrire et se dire exception, et se dire, elle hurlait Oh Seigneur Oh moi. Oh moi Marje j'me suis passé un savon à l'enfance j'ai les paupières veilurées un tabernacle à l'œil droit reste-t-il du saucisson la vie est dure, comprenons-nous bien oh moi Marje je déjeune souvent avec mon ombre vers République c'est plutôt sympathique sauf que je ne sais pas son nom.
Il y a des récurrences comme ces matins où je ne comprends plus rien et où ça me satisfait, ou je berce l'espoir de continuer à ne rien comprendre et à dire des jurons, à peut-être devenir une plante ou un bœuf, quelque-chose qui s'accroche à une drogue peut-être, il y a des récurrences comme ces matins où je commence à comprendre.
on l'appellera Subductiion
mes yeux te coupent
pulse (jusqu'à ce que (juskaske kaske kask kakaskaskekas kakekask))
mes yeux te coupent
e-mortalité
il n'y a jamais eu aujourd'hui autant de nouvelles manières d'être drogué
non pas drogué par une substance, mais par de l'abstraction
comment augmenter la vitesse de lecture ?
Vend cinquantaine de trisomiques 21, à livrer par bateau depuis la Malaisie.
La puissance du processeur peut ainsi être caractérisée par le nombre d'instructions qu'il est capable de traiter par seconde.
L'unité utilisée est le MIPS (Millions d'Instructions Par Seconde).
Modifier les probabilités de survenue d'un événement.
la mutanine, à la fois hormone et neurotransmetteur
bombe nanotechnologique placée dans le cortex cérébral
saigner des mutations
vivants mort-mutants
Le personnage ne s'inscrit plus sur les bandes magnétiques ou sur les appareils de surveillance vidéo.Tout ce qu'il écrit/dessine devient réél. Il peut ouvrir des brèches, blesser, emmurer, immobiliser, etc. les personnes situées dans la scène.
Vous pourrez créer une multitude de personnages différents avec les 216 pouvoirs mis à disposition.
(le kit on-line du M.)
je me pends aux cordes qui pleuvent
il pleut des théories de cordes
il pleut des cordes pour se pendre
The pigs have won tonight
Qu'est-ce qui fait la grandeur d'une nation ? Que serait la France, sans ses artistes, ses poètes, ses écrivains, ses penseurs, ses glandeurs, ses créateurs, ses scientifiques et ses rêveurs (les rêveurs, surtout) ?
Sans eux, la France ne serait, au regard de l'Histoire, qu'un pays de flics, de sbires, d'usuriers, d'épiciers, et de va-t-en-guerre impérialistes.
La femme de 42 ans conduisant, allongée, son "brancard motorisé" en maniant des commandes avec son menton et la bouche, roulait "à une vitesse considérable" sur une voie rapide reliant Ferrol à As Pontes, a affirmé le quotidien.
une handicapée (lesbienne) à bord d'un fauteuil roulant électrique une lesbienne mécanique
un fauteuil lesbien (godes intégrés)
« qui rêve mieux de liberté que celui qui vit esclave ? »
la non-consommation est taboue
MUTANTITé
d'où l'intérêt de l'étude de langues extraterrestres
cerveau brusquement saturé
cortex cérébral stimulé au-delà de ses capacités
"mais à quel type de monde j'appartiens ?"
être sale, mais de façon très nette, très propre, très polie.
instrhumain(s)
biomaîtrisés / bioméprisés
social suicide (and impress cocktail party guests)
Tout au long de ma vie j'aurais été Un spectateur de qualité
Et de tout temps j'espère avoir été Un spectateur de qualité
Are you sure you want to cancel the uninstall ?
Etes-vous sûr de vouloir annuler la désinstallation ?
plutôt imaginé une forme dont la base est humanoïde, mais foisonnante et multidirectionnelle, couverte d'organes et d'ouvertures diverses (souvent sexuels)
nous sommes les soldats perdus d'armées dissoutes
"quand on est riche, on n'est pas fou. on est excentrique."
The repousseur : "I'm an aging punk rocker, seeking liberation, solitude, and spiritual freedom from a society of salesmen, advertisers and consumers."
étudiante à Sciences-Porno
cherche fauteuil lesbien
- J'arrive pas à croire que j'ai laissé une bombe nucléaire dans l'ascenseur.
- C'est pas grave. T'as fait pire.
88 81
Je suis allé te voir dans ton pays tabassé
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Je te ramènerai de là où tu es
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Sur le côté à gauche en face sous toi, tu sors de la pièce principale tu dis j'étais dans la pièce en train de me reposer 88 81 mon cul je t'ai vue tu faisais rien parce que tu peux rien faire parce que t'es assommée 88 81 avec tes petits copains tu chavires dans le poste télévisé 88 81 bientôt tu vas mater des dessins animés
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Je te ramènerai de là où tu es
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Je te laisserai pas en Alabama, Alaska, Georgie, parce que t'as une crise de voyages
88 81
Tu voyages en rond sur ta chaise pliante avec ta blouse aseptisée devant des dessins animés et tes petits copains shootés
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Je te ramènerai de là où tu es
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Je suis allé te voir dans ton pays de cinglés t'avais l'âme qui bavait, tu l'avais foutue dans un seau et tu lavais le sol avec,
Je suis allé te voir dans ton pays blessé t'avais planté des arbres dans un poste télévisé
Je suis allé te voir dans ton pays perché, tu lavais le sol avec une arme
Je suis allé te voir 88 81
perché sol arme
chez Sylviane
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Sylviane
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Sylviane
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Sylviane
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Sylviane
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Je te ramènerai de là où tu es
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