i n v i d a t i o n    v5

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__ lab transmedia numérique __ grappe de cerveaux connectés __ multiprocessing poétique __ zone de scrypt.#rt __

__ avec __
g.cl4renko
Mathias Richard
Nikola Akileus
Awkwardist

__ arrière-plan __
compendium invidation_v[<5] avec AC Hello, g.Cl4renko, Mathias Richard, Awkwardist & Nikola Akileus

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__ digital transmedia lab __ brain cluster __ poetic multiprocessing __ scrypt.#rt area __

__ featuring __
g.cl4renko
Mathias Richard
Nikola Akileus
Awkwardist

__ background __
compendium invidation_v[<5] feat. AC Hello, g.Cl4renko, Mathias Richard, Awkwardist & Nikola Akileus


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webscrypted by atomeases __ powered by PluXml
now on hystereodrome
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Mushin
R3PLYc4N
Jim Delarge
Tajiaphragm / Memory 3
Ichtyor Tides


) Death of the moon (





NU

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stiill mute





craniectomie décompressive

et le cerveau peut s'étendre hors de la tête, comme de la gélatrop de monnaie nuit à la monnaïne des marécages



just

l'Irraison, paon d'antimatière, énième monolithe, énième mausolée, dont Purplerogger fut le premier honoré. du moins ce qu'il resta de son corps, après que #586 l'eût scrupuleusement atomeasé, hommage à un prunier géant, précurseur de la singularité d'une certaine manière dans son contre-jour traumatisant. 586, singe 2001, sans relâche, les yeux sur l'horizon qui s'emplit du Yin cosmique, planètes écarlates d'un autre paradigme, répète et tue : "le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon oeil le cerveau dans mon frigidaire ne revendique rien, encore moins la galaxie qui liquéfie mon cerveau"



POUVOIRS I

1. Le cerveau se nourrit de nouveaux trajets neuronaux (idées, images, sons, etc.), il peut suivre cinquante films en même temps sur cinquante fenêtre ou écrans différents. Le front du sujet est un écran Google sur lequel on peut taper des questions.

2. Quand un télépathe rêve, ses rêves se diffusent se dispersent se répandent au hasard.

3. Sa peau lumineuse est mappemondisée.

4. Ses yeux sont des fibres optiques amovibles qui enregistrent sans discontinuer et renvoient les images même en étant séparés du corps.

5. Elle dort à l'intérieur de ses rêves (c'est le seul endroit où elle peut se reposer).

6. Elle ne s'inscrit plus sur les bandes magnétiques ou sur les appareils de surveillance vidéo. Tout ce qu'elle écrit et dessine devient réél. Elle peut ouvrir des brèches, blesser, emmurer, immobiliser, etc., les personnes situées dans la scène.

7. Son estomac est infini, elle peut avaler tout le liquide de l'océan.

8. Ses glandes sécrètent du viagra pour morts-vivants.

9. Elle créait des doubles d'elle-même et projetait ses amis dans des réalités alternatives.
Elle fut assujettie à la machine et devint une esclave docile.

10. Une prêtresse annonce un nouvel âge d'or au prix de dix milliards de vies.

11. Une seule de ses phrases est chargée de centaines d'informations, de concepts, et de sentiments.

12. Une mutante SDF ayant agressé la lune, le Roi d'Ombre modifie son corps et son esprit, la rendant obèse et dépressive, même après qu'elle soit libérée.

13. Il se fabrique un corps recouvert d'adamantium dont les bras peuvent changer de forme.
Il est alors presque tué par Kevin Ford qui décompose toutes les parties encore organiques de son corps, et les disperse à travers l'espace et le temps.

14. Des tatouages vivants, dotés d'une vie propre, décident de quitter leurs hôtes, et de générer eux-mêmes la suite de la fresque, sur les peaux et les parois à travers le monde.

15. Le gouvernement fait tatouer un D sur le visage de tous les déviants.

Mute (soon still)


Interlude.

Fugue en non mineur.


J'ai entendu aujourd'hui quelqu'un qui disait il tombe des murs un beau jour quand on s'aperçoit que rien ne dure, mais alors comment font ceux qui savent déjà ne pas durer, qui n'entrent dans rien, pas un pied, pas un espoir, ni dans un objet, ni dans un but, ni dans une cuisse ?
J'ai entendu aujourd'hui quelqu'un dire maintenant tout ce que je rencontre je marche dessus, c'était un enfant avec des galets.
J'ai entendu aujourd'hui un vieux pleurer, ses larmes restaient en bordure épuisées, rien ne coulait sauf par la bouche et de sa bouche des mots comme des hoquets : comment laver les draps, comment les détacher maintenant que ma femme n'est plus.
J'ai entendu aujourd'hui un écrivain crever sous son écharpe fauve et ses dents écarlates. Il riait. Moi je le sentais crever sous sa joie, et sa Porshe comme des artères et son orgueil comme un cœur I'm so lonesome I could cry.

Ils vous encaissent, ça marche ainsi, puis ils vous rendent la monnaie, souvent ils demandent des garanties, disais-je à l'écrivain, de loin, sous la pluie, tandis qu'il buvait un whisky au Ritz avec un chéquier. Je terminais ma clope, je l'écrasais sur une vieille rambarde marquée de pieds rageurs.

Mais alors comment font ceux qui savent déjà ne pas durer, qui n'entrent dans rien, la deuxième catégorie, celle qui de lassitude et de lucidité ne s'engage même plus dans ce qu'elle sait ne jamais durer, le ciel si bleu qui devient blanc un beau jour un peu comme l'amour.

J'ai entendu aujourd'hui quelqu'un demander : ça va, vous ne vous plaignez pas trop de votre vie ? Non vous savez, je n'ai que celle-là.

Aujourd'hui ça circule comme un animal rauque qui grince des dents, il soulève de deux griffes épaisses mon cortex puis taquine mes hémisphères d'une pointe tranchante. Le goût rape ma gorge, je voudrais tout foutre par terre, je voudrais tout recommencer, cette nappe âcre devant mes yeux, la vie à travers un voile transparent qui arrondit les angles qui n'a cure du lendemain mais je suis en cure de désintoxication, ma cure du lendemain et maintenant les jours seront jours de plomb, je serai une balle qui rebondit contre les murs, je retrouverai mon insatiable appétit de vivre, celui-là que j'endormissais, maintenant je vais devenir circulaire, boucle infâme et non bouclée, huit suspendu à mes yeux écarquillés, maintenant je vais voir crus les humains, crues les journées, blâfards les visages dans l'étal des boucheries, maintenant l'animal se perche sur mon épaule et me murmure des couplets de blasphèmes, déforme des majuscules et me susurre que le monde pourrait ne plus être si rond, que le poids sur mes épaules pourrait être léger comme un nuage, les nuages et les traînées transparentes que laissent les êtres dans mes coquilles éteintes par temps de beau soleil.

J'ai soif, je bois du jus d'oranges, j'essaye d'imaginer la pression exercée sur elles, je m'étourdis de contemplations sans nom, j'essaye de donner un nom à chacune de celles qui me traversent le gosier, histoire de m'attacher. J'essaye de nommer les choses, mais toujours cette animal cuit et bondissant, aux cernes blancs qui me hurle. Je crois qu'il me hurle moi.

Corps.
Chaque individu vient au monde dans un mouvement qui le « jette » au monde. De façon tout à fait aberrante, Ignatus Bêlard n'avait jamais glissé sur quoi que ce soit, et même en ce premier instant duquel rien ne fut décidé, son être tout entier refusait le bouleversement, l'entrelac naissant, le choc de la lumière, la perforation des poumons, la palpation d'autres corps. Ignatus boursouflé, rouge comme une civière restait accroché aux limbes de sa mère, on dût l'extirper de ce merdier grâce à un pied de biche, on le finit à coups de pieds. L' « étant » est notre modalité de présence au monde, ce que nous sommes dans le monde, la somme du vécu et du présent, une ligne infinie, l'étant est notre présence au monde, soit une somme d'incohérences, d'aberrations, de prises de risques, d'aléas, de ruptures, de cavalcades, c'est ce parcours aléatoire qui enrichit l'être, l'essence, qui le fait mouvoir. Ignatus vivait pétrifié. Il s'accrochait à sa seule essence comme un réservoir inaltérable, inépuisable, il glorifiait l'essence, il en avait sectionné tous ses sens. (Albinoni – Adagio in G minor).
On voit donc combien l' « être-jeté » d'Ignatus était altéré d'énormes contusions, dûes à un pied de biche, et combien son « étant » souffrait d'une catatonique immobilité.

C'est à partir de cette première dimension du Dasein, être-jeté et étant, que se développe l'existence, une sorte de mouvement vers l'autre et le monde, mouvement qu'Ignatus contemplait avec une suspicion mal rasée, qu'il calfeutrait à coups de karschers de Fluocaril, qu'il épongeait à grands coups de sourires, des sourires entre lesquels on voyait pointer parfois un petit bout d'endive ou d'épinard, lesquels étaient promptement assassinés d'un coup de cure-dents à la nuit tombée et voici le seul jeté au monde qu'ait connu Ignatus, sa salive, épaisse et crémeuse dans le siphon de son lavabo rutilant, ses postillons qu'il crachait à la face du monde dans des restaurants où l'on pêchait morues et maquereaux à longueur de courbettes, il se prenait des coups dans la mâchoire, à force de buter contre les sempiternels mêmes murs.

Interlude.
Je songe que j'ai eu besoin d'un animal familier pour supporter ces murs. Un animal qui efface tout, qui griffe les prunelles rend aveugle, qui perce les tympans, un animal qui efface la peur. Qui fait supporter l'envie de vivre. Au fond c'est cela. Ce n'est pas une envie de mourir. C'est cet effroyable gouffre entre une envie de vivre éclatante, auquel rien n'arrive à la cheville, surtout pas une existence, chétive, courte et déplumée comme un oisillon rampant.

Corps.
Ignatus n'avait même pas la volonté d'une mouche sur une merde.


[Estragon triplex de mes fesses.]
les périphériques de ta tornade, les heures centrifuges dans l'assèchement progressif des synapses. tes yeux dans mon cadavre, la petite douleur, même. matin midi (rien à foutre), je ravale mon apnée, bois la tasse, les tympans plein les poumons, rather ripped. la timidité des nuages, sous : les mots sous les ongles comme terre qu'on gratte, pathétique ponte plus loin, les mains dans la fosse à orgueils, glorioles, pets d'egos. là aussi, le jaune diurne blafarde malaise les mêmes façades, les grise, dans l'attente tangente : des réverbères, l'éclat orange ou l'ardeur livide des cristaux - la moitié de ton visage en miroir. l'autre moitié dans la pénombre du désir.
les périphériques de ta tornade, les heures centrifuges dans l'assèchement progressif des synapses. tes yeux dans mon cadavre, la petite douleur, même. matin midi (rien à foutre), je ravale mon apnée, bois la tasse, les tympans plein les poumons, rather ripped. la timidité des nuages, sous : les mots sous les ongles comme terre qu'on gratte, pathétique ponte plus loin, les mains dans la fosse à orgueils, glorioles, pets d'egos. là aussi, le jaune diurne blafarde malaise les mêmes façades, les grise, dans l'attente tangente : des réverbères, l'éclat orange ou l'ardeur livide des cristaux - la moitié de ton visage en miroir. l'autre moitié dans la pénombre du désir.
les périphériques de ta tornade, les heures centrifuges dans l'assèchement progressif des synapses. tes yeux dans mon cadavre, la petite douleur, même. matin midi (rien à foutre), je ravale mon apnée, bois la tasse, les tympans plein les poumons, rather ripped. la timidité des nuages, sous : les mots sous les ongles comme terre qu'on gratte, pathétique ponte plus loin, les mains dans la fosse à orgueils, glorioles, pets d'egos. là aussi, le jaune diurne blafarde malaise les mêmes façades, les grise, dans l'attente tangente : des réverbères, l'éclat orange ou l'ardeur livide des cristaux - la moitié de ton visage en miroir. l'autre moitié dans la pénombre du désir.


le palais de l'épuisement




renâcler toujours re
me regarde l'inanité
dû de réclamer se
mais ne puisse après
que regretter de







fEEEEEEEEEEEEEEEEEEEd

réduisez vos pensées
pensées miniatures

les putes mutantistes, elles sont phéroménales

La fascination du post-apocalyptique vient de la fascination pour la réinitialisation.
Si seulement nous pouvions tout reprendre depuis le début.

"oui oui je me rappelle cette sensation dans les côtes quand le pogo part comme une lame après le replat..."

les insectes connaissent-ils le sommeil ? rêvent-ils ?

[personnages rendus en temps réel, et arrière-plans précalculés]

Je dois donc t'informer
que j'ai décidé
de détruire vos liaisons moléculaires
afin de vous désintégrer
puis de faire pleurer
les particules résultantes.

"Oh ! Putain ! J'ai cliqué sur Cyanure au lieu d'attaquer..."

elle est très perturbée de la tête

Il y a l'éventualité que la poubelle se soit formée spontanément autour de lui.

Sa petite amie imaginaire a rompu avec lui.

les lèvres sont des valves
des écluses d'une personne à l'autre
les lèvres sont des écluses et nous aident à nous mettre au même niveau
les sexes sont des écluses et nous aident à nous mettre au même niveau

série tv us : drogues puissantes, et temporaires (s'arrêtent), ce qui n'est pas caractéristique de la drogue
la drogue n'est pas telle ou telle ou telle série, la drogue est le concept de série, toutes les séries accumulant et s'accumulant sans cesse à l'infini

Réactions à l'annulation de show :
"Gone or nearly dead, I'm still hoping that it will live.
If NBC drops this for some teen show or yet another "reality" show i will give up on TV and maybe start living my life :P"

"On dirait que je vais avoir plus de temps libre l'an prochain...rolleyes."

Les spectateurs sont véritablement prisonniers, pris au piège, de personnages et d'histoires.

La phrase suivante est fausse. La phrase précédente est vraie.

Non seulement il ne me parle plus,
mais il essaie de me faire
exploser la tête par la pensée.

Je me plaignais des blagues de Grant.
- De ses blagues ?
- Des idées lumineuses. Des doigts dans mon café, des boites crâniennes en guise de bols, il cachait mon stylo dans un œsophage.

quelqu'un m'a volé mon sang

il faut que j'accélère mon sang
qu'il tourne plus vite dans mon corps

la drogue abstraite ne laisse aucune trace dans le sang

sentir, ressentir, puis cristalliser, formuler



cqluswired





Les putes précalculées sont semi-mutantistes.

de l'autre
si la mue ne
se présage
ni laisse
alors le long du
le regard va suivre
encore comme un aruspice d'écorce puis dans les branches des membres décharnés
aux doigts-cadrans indiquant la mise en mouvement des ailes mortes
quand dans le contre-jour traversent et que mille
prennent leur éclipse rapide virent à l'unisson dans une clameur contre l'air
destruction des branches de satin
que j'avais tramées comme des aortes
les yeux de sable pour bien faire
on se croisait on se quittait
je ne me souviens que
trop bien

mais si seulement je pouvais suinter ça
je t'attendrais dehors pour le cracher
les mots d'avant et ceux d'après servent
bien sûr
à noyer
les autres
tu vois
ou pas
?

mon remède du milieu il se sucre d'amer
il y pousse même des petites fleurs
je ne voulais pas le refaire alors je l'ai fait pour ne pas avoir à le refaire alors je l'ai
tué il a fait un kyste entre

regarde je le perce transperce pire il me suinte
pour un temps profitons-en pour l'enfuir
nous offrir édentés au vent froid
raconter ce qu'on mord tous
à la fin
"i do not want this"

j'ai vu cet envol comme mille défenestrations spontanées
une falaise de verre sur la peau
[au moment de l'en-gouffre palingénésie]
sur les murs jusqu'à pierre
on essuiera nos os

quelqu'un a écrit "géhenne" sur l'alphanumérique
et aujourd'hui une particule paranoïde
boucle probabiliste dans quelque cellule
capitonnée
et me murmure encore

j'aurais bien vu son sang noir remplir les sondes fêlées de l'envers gris cellulose
Entité sioniste en Cisjordanie le soleil se soulève les abords de Seine Paris crache : entité sioniste en Cisjordanie il entame des négociations accélérées pour la formation d'un gouvernement de coalition au bout de sa rue, la rue du Temple. Il négocie une jupe et un croissant. Il longe l'hôpital Hassadah dans les yeux de la fille – parfaitement accessible, déjà ouverte. Il suffit de parler, et c'est un réflexe de survie qu'on cultive – ils sont niais et innocents. Les dons d'organe ne sont qu'un exemple d'une collaboration médicale croissante qui colore un peu d'espoir cette région explosive qu'est Danger. « MINISRAEL : Tout Israël en miniature ! » Israël en carton miniature dans sa tête qui vient colorer la fille de sa vie caramel à passer ses yeux dans les beef-steaks décolorés au sol, giclés des bus. La fille est parisienne et très sensible, elle s'écarte. Elle est le paysage d'Israël revenu d'ailleurs. La terre d'asile d'Israël. Ça va chier maintenant, ce qu'il s'était dit en arrivant ici à dix-huit ans.

Je t'aime, est-ce que tu comprends comme je t'aime et comme je te connais depuis toujours. N'écoute pas mes mots, est-ce que tu comprends comme je t'aime, ne m'écoute surtout pas, garde juste ma silhouette et comment je t'ai regardé ; je t'aime déjà. Est-ce que tu le comprends. Est-ce que tu te demandes comme moi ce que ça veut dire, et comment par périodes le chemin finit par se raccourcir, comme on est des erreurs étranglées. Je t'aime, à quoi tu penses. Est-ce que tu penses à moi. Est-ce que tu y penses comme j'y pense, abîmée à l'extérieur, le corps ouvert au vent, engouffré de la ville. Je t'aime est-ce que tu m'as redessinée ou est-ce que tu penses à moi sans avoir mis de mots là-dessus sans m'avoir redessinée, je t'aime, je t'aime déjà est-ce que tu penses à moi et comment tu y penses, est-ce que tu penses que les corps s'interchangent, est-ce que tu penses que nous valons une somme d'argent, de dons et de talents, d'argent, ou est-ce que tu penses qu'il n'y a que des âmes je t'aime est-ce que tu comprends, est-ce que tu penses à moi, comment tu y penses, où es-tu maintenant, est-ce que tu penses à moi, est-ce que tu gardes comme moi le souvenir d'une rupture avant même qu'on se soit connus, est-ce que tu m'a redessinée est-ce que tu as fait cette erreur alors que moi je t'ai toujours pensé avec humilité sans rien garder d'autre que tes paroles ce que tu montrais c'est-à-dire pas grand-chose. Est-ce que tu as eu cette humilité de garder pas grand-chose de moi, comme moi je n'ai rien pris de toi, sans me redessiner, est-ce que tu n'as jamais vu rien d'autre en moi que les bribes que j'ai données et mes yeux c'est-à-dire pas grand-chose, ou est-ce que tu as eu besoin de me réinventer pour mieux masquer ta solitude est-ce que tu m'aimes je t'aime déjà est-ce que tu penses à moi et comment tu y penses et qui tu es parce qu'on ne se connaît pas. Est-ce que tu te satisfais de ça ou est-ce que tous les soirs tu penses à ce truc qu'on a laissé et ta stupidité, ton âme étiolée qui joue, qui est suspecte et qui a peur, est-ce que tu comprends que tu as peur et moi aussi, est-ce que tu comprends que je me suis vue dans tes yeux, est-ce que tu comprends qu'on est pareil, tu le sais n'est-ce-pas, bien sûr que tu le sens. Est-ce que tu y penses, ou est-ce que tu penses juste à mon cul et tes statistiques dans les chemins de ta banque. Est-ce que tu es stupide, est-ce que tu es comme tous les autres, est-ce que tu es surfait, est-ce que tu penses qu'est-ce que tu penses est-ce que tu sais que je brûle, que je brûle. Est-ce que tu sais que je te laisserai jamais venir en moi. Parce que je brûle et que toi t'as même pas la conviction de brûler devant moi. Est-ce que tu penses que je vois pas tout. Est-ce que tu penses que je te juge ? Tu sais c'était rien, je juge personne, sûrement moins que d'autres, alors m'écoute pas, bien sûr que je te juge pas, tu connais le all for one de James Brown, c'est extraordinaire, c'est un patchwork, le James nous refourgue des passages connus, mais il y a des instants à hauts degrés tu sais je t'aime ; mine de rien et t'es qu'un minable tu sais moi qui je suis pour dire ça ? rien tu sais, on s'est vus tellement minables dans nos yeux, tu sais le champagne, tu sais comme je savais rien dire, tu sais comme on se connaît pas est-ce que tu penses à moi tu sais pas, tu sais rien du tout je t'aime. Tu penses qu'on peut se reposer la terre entière les genoux abîmés dans l'inconnu ? T'es prêt à faire ce sacrifice toi ? Ou est-ce que tu penses qu'on est juste bons à baiser toi et moi, à être des misérables caricatures d'êtres humains et d'amour, à se colporter se radiographer dans des lits blancs, est-ce que tu penses qu'on est des photocopies ? tu sais je t'aime point et tu sais je sais rien, je sais juste que j'ai battu et que t'es bon à abattre parce que ça me fait plaisir parce que ça m'évite de penser à toi et à moi-même. Est-ce que t'as battu toi-aussi, est-ce que tu penses à moi, et comment, est-ce que tu me redessines, ou est-ce que tu as su, et qui tu es, et comment tu vis, est-ce que tu pleures des fois. Je t'aime. Tu sais c'est fou comme on s'abîme et qu'on cherche des choses qui nous ressemblent et qui nous rassemblent, tu sais c'est fou comme les gens ont peur ils ont de la bave blanche à la place du cœur ils aiment épileptiquement tu sais c'est fou comme chacun vibre sans le dire à l'autre et ce qu'on se rate, et comme on se dit et qui tu es toi. Je t'aime. Tu sais, je vais penser toute la nuit comme ça, tu sais, est-ce que tu penses à moi et comment. Et comment tu y penses, c'est surtout ça l'important, comment. Tu sais je suis une malade j'ai des yeux fiévreux tu vivrais pas bien avec moi, tu sais que j'ai les yeux bioniques ? Que je te vois comme tu t'es jamais vu ? que je suis tellement sensible que je vois les gens comme jamais ils se sont vus ? Tu sais que ça fait mal ? Que je peux te faire du mal ? Je te pardonnerai pas, c'est pour ça que je suis partie, t'as dû te retrouver comme un con, je suis désolée c'était pas le but. Je t'ai envoyé bouler au troisième quart d'heure parce que les façades m'insupportent, tu sais j'aime pas le faux et je sais que t'es pas faux, m'écoute pas je voulais te faire peur, je voulais que tu t'en ailles le plus loin possible, très loin, tu sais je t'aime pas, va pas croire, je t'aime pas du tout, non, vraiment pas. T'as tellement peur tu sais, tu vis tellement pas tu sais, tu connais James Brown ? All for one ? Tu penses que des gens peuvent se rassembler et se foutre leurs dix mains sur les poignets en beuglant all for one ? Genre ils s'aiment ? Tu penses ou pas. T'es qui toi d'abord, je me souviens pas de ton nom. Si je sais comment tu t'appelles, je retiens tout, je suis une malade, tu peux pas savoir comme ma vie est une enquête et comme chaque personne ne s'oublie jamais je vis avec des fantômes, tu sais ça toi ? Oui tu sais, t'as vécu en Israël avec des cadavres de bus, t'étais un malade, t'avais ta jeunesse, là ; à baiser partout comme un porc des fois que la vie se finisse trop vite. T'es un chien, tu sais ça ? Tu me regardes comme un chien. Tu me regardes trop, là, tout de suite, tu transpires. Je t'aime, mais faut voir comme je pourrais te détraquer, tu sais j'ai pas l'oxygène facile, tu dois savoir ça toi : on m'a foutu des bombes à chaque clavier, dans les poubelles, et dans mes bus, tu sais. Tu penses à moi ou bien ? T'es qui ? T'es qui derrière tes sourires ? Est-ce que tu penses, est-ce que tu pleures, de quoi, est-ce que les êtres te font mal, est-ce que tu vis encore ou est-ce que t'es une statue, est-ce que tu as roulé comme une pierre ou est-ce que tu es si meurtri que tu pourrais offrir ta vision aux aveugles, qui tu es, est-ce que tu partages, est-ce que tu vis, est-ce que t'es frappadingue ou simplement réfrigéré dans un parking, le parking de ta vie sans rien avoir vécu, est-ce que tu te gares ou est-ce que tu vis à 180, qu'est-ce que tu vis je voudrais savoir, je voudrais tellement savoir tout de toi, je voudrais tellement être là pour toi, te recueillir là et que tu te reposes enfin, j'aimerais tellement que tu t'oublies et que tu oublies mon image et ce qui a pu te paraître de moi, tu sais on s'aime déjà et les humains c'est de la connerie, tu le sais bien toi sous les bombes, tu le sais bien avec tes bus. Tu sais bien tout ça. On sait bien ce qui nous arrive. Tu connais Janis Joplin ? Tu connais quoi ? Tu connais rien. T'es là. Interrogatif. À guetter le meilleur chez les autres. Et c'est pour ça que je suis partie. Tu guettais le meilleur chez moi. Mais c'est tellement facile d'être extraordinaire. Moi je cherche une personne qui renifle mes ordures. Je sais pas si tu peux comprendre.
Je t'ai tordu la langue, je l'ai mise en écharpe, ta langue de carpe, bastringue d'échardes. J'me suis mordu le manque j'ai saigné de la planque sur ta manche grise chape, bateau rouge sur une mer sans une main sans un vent. Je t'ai foutu en rogne de ma pomme noircie à l'écume diamant d'une colère sans une dent, je t'ai rongé les pognes, tes cadavres blanchis de l'averse et du temps, je me gante le visage mets en banque mon naufrage vis des rentes de ma rage. Je t'ai mordu l'hiver, tailladé comme une pierre, je t'ai livré sous fers à l'ivrogne qui me ronge, j'ai mangé le frein de tes pentes lassantes, dérivantes, lignes fixes petits points écarlates au fin fond souterrains. Sous ta peau la grisaille, la ripaille, la canaille qu'on ramasse poisseuse hébétée et pluvieuse, qui claudique de l'oeil quand elle rame à l'air libre. Sa face cramoisie de dandy asphyxié, d'iris cramé aux rayons boursouflés, phare mélasse, embonpoint de tes crasses, qui tournille limace sous le soleil de juin. Je t'ai creusé la peau, pacotille de paille, frigo de papier aux mots comme des fruits oubliés en été dans un songe givré. Lactescents ombragés limés jusqu'à l'os tes espoirs de lait qui pourrissent périmés. je t'ai pris par la manche, je t'ai traîné par les cheveux, je t'ai souillé du pavé, et des larmes qui rient, de Paris en janvier, de la vie de la pluie, je t'ai noyé dans des flaques, collé comme une claque aux joues bleues des passants, rayé les murs de ton oeil tournoyant, j'ai griffé la ville de ton corps charnier, à te dire te hurler : sens comme ça vit, cette chair émaciée, qui vivait en aveugle, sans jamais se cogner. Ton poids lourd en eau trouble, ta valise en carton, ton sac de morpions, je le traînais de mes mains comme un pauvre refrain, à fuir le sel que ton haleine de chienne semait en ruisseaux de plomb, en caillots de pierre qui roulaient sur les ponts, à fuir ta fièvre qui criait à la Seine, à une planche turquoise dans les flancs de la poisse, aux néons violets, au poison violent d'une fièvre tenace, tu disais boire la tasse ! boire la Seine ! à ma santé ! tu disais, boire la saignée de ta contreplongée, retourner tout au fond tu disais, retourner tout au fond, dans les morts leur décor leurs sales corps de tas d'or de torts de rats morts.
J'ai continué le trajet, contourné des bouteilles, des fantômes de bières, des filles en fluo, des bonhommes de verre leur jambes en averse la cataracte du ciel sur plomb chaud de l'espace la trouille glacée des pupilles à poubelles, les mains tordues des humains sans nouvelles, toujours ta tête en fruit dans ma main, melon d'eau glace rouge, fraise folle patte molle, ton corps lambeau paquet de grelots, ton nez rapiécé en chaise dans le ciel, à te laisser guider de mes mots manivelles. J'ai cherché où aller, toujours loin de ta Seine, sale bouillie de sorcière de poissons aux yeux vairs, pollution en bouchon, j'ai pris tes lèvres t'ai fait boire la pluie. À chercher, mats crâmés désaxés, des yeux jaunes à minuit, nos fronts de pigeons noctambules se froissaient la tuile sous des risées de lune, t'endormant dans mes bras sur un froc défoncé, je commandais pintes cacahuètes et rincées, nos chemises mal lavées en quinconce dans un horizon détroussé, au fond d'un bar un type en cloque du malheur, la chaleur d'une ivresse de tueur.
Mute (soon still)


Ce serait gacher du temps que de s'inscrire, bredouiller, répéter l'effort une nouvelle fois, bredouiller une trace nulle, alors recommencer, ne laisser qu'une maigre trace dans la pierre, donc recommencer encore une fois, cette fois avec les pieds, laisser une empreinte humide qui s'évapore dans le désert brûlant, alors recommencer une nouvelle fois cette fois une fleur pousse dans le sable, s'inscrire une nouvelle fois la fleur pousse un peu plus, s'inscrire mais cette fois-ci se rater : on tombe sur la fleur ; écrasée. Alors recommencer de plus belle à nouveau, bredouiller à quatre pattes plongé dans le sol bouillant, n'y laisser que des traces de doigts, de peau, n'y laisser que des empreintes humides qui s'évaporent dans l'instant, alors recommencer encore se relever péniblement laisser un pas en enfer que le vent essuie, alors recommencer encore essayer toujours et encore l'incessant effort renouvelé de l'inscription une fleur se met à pousser dans le désert, s'inscrire encore des épines et des feuilles, des pétales éclosent. S'inscrire encore une deuxième pousse plus robuste et plus haute que la première, s'inscrire encore la deuxième fleur se met soudain à manger la première, puis la chute d'un corps tue la deuxième, alors se relever péniblement, s'inscrire encore dans les hôpitaux les commissariats les prisons les actes de naissance les identités les pénitenciers, s'inscrire encore un mince trait au stylo s'inscrire encore un deuxième maigre trait de stylo s'inscrire encore et soudain une main chiffonne le papier une boûche le mâche alors décider de s'inscrire encore et de continuer envers et contre tout s'inscrire encore décider cette fois de creuser la terre d'y faire pousser un chemin, s'inscrire encore poursuivre le chemin les ongles en sang noircis maculés de terre, à creuser forcenés, s'inscrire encore les ongles grattent les pieds avancent, s'inscrire encore avancer de dix mètres dans le désert brûlant on abandonne l'idée des fleurs on préfère le déplacement et la fuite en avant s'inscrire encore mais cette fois-ci dans une fuite en avant s'inscrire encore puis les jambes et le cœur lâchent, alors s'asseoir s'inscrire encore en laissant dans le sol la forme du corps qui finit en poussières puis ne plus s'inscrire, refuser maintenant de s'inscrire où que ce soit car ce serait gâcher du temps.
Week of violence - 2 (dès la première seconde tu te lasses) (lasse-toi).



Désoeuvré t'as vraiment forniqué avec tout ce qui passait c'est fou ce que tu mâchais comme nuques à te croire dans les prés avec des trèfles dans la cervelle.

Nom d'un chien et c'était à voix haute que je lisais. Ma foi la voix plutôt timide et très aiguë. Devant une assemblée un parterre de mecs sordides.

T'avais la molécule qui pendait en boutons, tes synapses dansaient la trique.

Je me touchais pendant que je parlais et ça se voyait pas. Derrière le bureau.

L'investigation de ton nœud-mouche sur ton costard Tritton le sale mec que t'étais pas tu pendais partout c'est simple, tu pendais, tes yeux sifflaient, ton menton dégobillait, l'avarice t'arrêtait pas, ta tolérance zéro une flaque dans la bouillie épaisse de tes joues, ton visage une immense déflagration que tu promenais dans leurs cous seigneur que t'étais lourd.

Imaginant qu'un type pervers se planquait là sous le bureau près de mes cuisses ouvertes en m'insultant de tous les noms. À toucher ça limite de manière sadique du bout des doigts – « salope ! »

La rosée du matin tu connaissais pas je pensais t'amener en orange mais tu préférais le vert et tes sillons désastreux dans les chiottes, j'aimais pas ce que tu prenais pour des peintures je préférais à la limite les pubs qui passaient dans nos yeux.

Un soir je me suis cassée dans l'arrière-boutique on me congratula, tous les types sordides sortaient par marées à se coller à moi comme des huîtres, et putain je les regardais à me dire y'en a pas un qui. Je scrutais les vers de terre, luisants : des mecs misérables, que je sentais sans tripes et surtout plein de vergétures.



J'aimais pas ton blizzard Sephora qui puait à trois kilomètres je m'attardais sur les cloques rances du clochard qui ruminait tout bas à ma gauche j'aimais rien en fait tu sais.

Un soir j'ai eu le cafard je me suis barrée dans un bar de quartier, à Concorde, près de la Muette, pas loin du 18e. Plus trop où, et n'importe où. J'ai pris le métro dans tous les sens, à me perdre avec ma jupe sans arrière pensée et le type lubrique qui me gênait contre la vitre à ramasser son genou contre moi.

Mais t'avais pas l'air de savoir toute ta vie t'avais fait en sorte d'oublier ce genre de désagréments et de te croire toi surtout, de dire je sais quand tu savais pas, de dire elle m'aime quand elle t'aimait pas, t'avais été à l'école de commerce de la vie chez Louis Tritton et Sephora tout ce que tu savais dire c'était merci comme un con.

Un bar à Bastille où je suis tombée sur deux hommes. Et l'un qui m'a dit comme ça, le plus manisfestement intéressé par une conversation : un qui m'a parlé – tout plein de sortes d'abréviations vers mes cuisses, à glisser sa main tout en se présentant mais ça se sentait pas du premier coup, sa main. À se glisser en moi toutes les cinq minutes pendant qu'il me parlait. Je sentais rien. C'est pas grave, je me disais.

Ta soif d'exception je l'ai balancée dans la rame t'as explosé en sandwich devant une quatre par trois BHV. J'ai bien aimé contempler ton cadavre.

Dentifrice-Bubblegum en avait super marre il sentait qu'un truc couinait sous son plancher en merisier quatre mille balles – il se servit –

Bordel il se servit comme dans ses romans –

Bordel ça y est – il retomba dans cette identification sordide avec son héros –

Bordel d'ailleurs son héros n'avait toujours été que lui –

Putain ce qu'il baisait bien dans ses romans c'était fou parce qu'on pouvait rallonger les minutes et les jambes de la fille qui était toujours uniformément blonde mammouth de poitrine la lèvre en jactance comme une bulle de chewing-gum.

Brosse-À-Dent-Dentifrice-Immaculé pensait à la lèvre bulle de chewing-gum le duvet entre ses mains rugueuses. Pensant à l'horizon du siècle mourir en Porsche à un coin de néant posté dans une rue qu'il ne connaissait même pas avec une pute toute lisse gargouillant dans ses lèvres.

Brosse-à-dent-dentifrice-immaculé avait super les boules.

Il se posa le duvet entre ses mains rugueuses. Là, à réfléchir rudement.

À l'horizon du siècle.
Mute (soon still)


//// hystereodrome ////
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boîteuse

retour des vrilles, des fêles
ces prolégomènes des cubes
again

s'accommoder de glitches
car la vie n'est pas lisse comme un drone


retour aux mots
aux abois, bulles
(trans)lucides au-dessus
de l'indolence, océans
denses d'alibis
et d'autres billevesées,
humides étendues
de décadences débiles
Je veux vous parler lorsque vous dormez.
Je veux vous parler lorsque vous conduisez.
Je veux vous parler lorsque vous baisez.
Je veux vous parler lorsque vous mangez.
Je veux vous parler lorsque vous ne pensez à rien.
Je veux vous parler lorsque vous regardez une série.
Je veux vous parler lorsque vous marchez.
Je veux vous parler lorsque vous vivez.
nous sommes la pierre vivante au coeur de l'étoile



___/MORTISLE ELYTRION/____
awkwardized hop

4.0.1-erreur


combien poursuivi par la tragique des cubes
débités ici en fines lamelles afin de
  • mettre terme (mise aplat de l'obsessose)
  • révéler leur cœur-core-carré (c3)
  • constater en leur claie qu'ils
                      sont eux-mêmes faits de la même matrice
                      qui fait l'infinité de leur immanence, etc.
P1200602
ctmod

reclenche

hey grinder, tu mates un peu les morphes que t'as foiré depuis que tu foutres queude ? je crus que tu t'en débattais sévère des pourléchages d'ambiance, mais big-re je carre pas un clou à ce que tu synthes dans tes dévers de trames, mal moralées au demeurant. rabine-toi, plisseteplé, on en reveut de tes insanies à la déblarre, de tes trucs-de-broc, de tes cybranchées ratire-deliques.

l'impression de corner du derche, c'est pas qu'une. alors, baltance, en paspli comme d'habe, qu'on bistre un peu par cy-duc. et tâche d'en rattirer touffère, du prune-velu : faut que ça s'agrège dans le coletas, les ondées de fous, c'est bien connu, ça calcine la neuvrose et fait fleuvrir la riglance. d'où la manque, niveau pléthore...
DelphiDelirium

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Bienvenue sur mon blog spécialisé dans des livres rares, des livres exigeants
qui ont tous une énorme qualité : ils peuvent vous faire changer de vie.
Ces livres ont fait l’objet d’une sélection rigoureuse, je les ai tous lus
et choisis parmi des centaines d’autres.
-|| MutastaZ ||-

soreilles guines
pleurent sortes de lames larmées
tristes 500

j'ai les yeux pulses, aux aguets, le front bombé d'irradiances
à force d'avorter des vers dans l'oeuf -
veux dès lors parler comme un microprocesseur
drexerd

newch

pas d'écharpieuses dents à l'entrée, tu glisses
puis alors tout luit/sonne comme grille crâne, grille vie
car seulement t'avale et torture en digère doucereuse