« Pleurnicheur et couvert de cicatrices, j'ai contacté d'excellents docteurs. Ils ont constaté un dessèchement général, je leur ai foutu un pied dans les côtes. Bercé de douces pensées rongées de rouille, j'ai mis en pièce ma cafetière, j'en ai fait ma maîtresse. »
Rien ne marche. Ni ça ni ça ni ça.
Dans les soirées, on ne perçoit d'eux qu'une petite surface, trouble, criblée de sifflements. Qui ne dit pas grand-chose au fond. Une somme de cliquetis. Un peu agressive même. Non, ce n'est pas là que c'est intéressant.
Il y a cette petite Cynthia, ou Cindy... Elle, par exemple… (mais il ne faut pas perdre de temps). Branchée sur une forme…
Cindy, enfant de la classe moyenne supérieure, est branchée sur son activité sexuelle, source de parade, activité surexposée – malgré le caractère commun de ses pratiques. Cindy se branche au sexe mais surtout à son intellectualisation. Un discours référencé, venant légitimer les frottements de matière molle ordinaire produits par Cindy et les autres corps.
Cindy pratique le sexe oui mais avec références. Il y a des petits numéros placés à côté de ses jambes quand elle se fait tringler, les petits numéros tressautent en même temps que les jambes, ils renvoient à des notes de bas de page sous le lit IKEA de Cindy.
Ça c'est une machine. C'est la première machine.
Cindy.
Qui parle sexe, gigote sexe, mange céréales-sexe, disserte sexe, se meut sexe, ventre-sexe du soir au matin, existe par sexe et discours-sexe. Jusqu'à ce qu'elle se trouve, probablement, une autre identité d'ici quelques années.
Cindy veut avoir l'air d'une figure héroïque au milieu de ses discussions de salon sur le sexe.
Cindy aurait voulu avoir un papa.
Alors parlons de Jacques.
Jacques, de même, s'est branché à une machinerie. Qui l'occupe jour et nuit. Qui le définit. PARCE QU'IL FAUT SE DEFINIR. Sinon on n'est rien. Du moins on en a l'impression. Une flaque. Quelque-chose de gris, qui n'est plus qu'une fonction mathématique. Alors Jacques lui, s'est branché à la haine. Il hait. Il a perfectionné cette haine à travers des milliers de textes, où il lui fait atteindre des sommets paroxystiques. Mais si l'on parle de Jacques, il faudrait aussi parler de Stue, et c'est un peu long. En plus le sujet Jacques est récurrent.
Il y a aussi ceux branchés à eux-mêmes. Non pas à un sujet. À eux-mêmes. Ils sont leur propre machine. Ils tournent en autarcie. Ils font des analyses de leurs propres oeuvres, ils écrivent leur biographie alors qu'ils ne sont même pas morts. Mais ça aussi, ça c'est pour plus tard. Ce n'est pas intéressant. C'est courant. C'est à cause du silence dans lequel ils vivent.
Non, ce qu'il faut découvrir, ce qu'il faut découvrir ce qu'il faut découvrir, dit C.P., ce qu'il faut découvrir c'est : que sont devenus les humains qui ont perdu leurs machines ? Qui sont devenus leurs pièces-à-vivre ? Le temps s'est durci autour d'eux. Plus rien n'a eu de saveur. Les machines des autres se sont mises à faire des cliquetis déroutants. Tristes à en pleurer. Jusqu'à ôter l'envie d'une machine pour soi, jusqu'à devenir une masse, un paquet sans qualité particulière, sans volonté d'accomplissement, sans stratégies ni inventions ni simulations.
(Brûler des rats, les bouffer, pense C.P.)
bois tes poisons
sur son bordi
je filme les notes
C'est un trou noir digital.
Il aspire toute donnée à moins de 3 m.
ah..hh... h ! le destin est dur ! on cadavre .. qui est là ?.. sur sa tombe ".. Ah... Ah ah.. mourut le fusil avion et la gueule vide!"
la plupart des gens ne créent pas du sens avec leurs mots et leurs bouches. c'est juste du bruit.
une mastication.
les mille morceaux de verre réitéraient le réverbère ,c'est à ce moment
là [minus n semaines] que j'ai eu l'idée des échardes je crois .jaunes ,de gingembre ,puis des planètes :just like *hell . le ciel retransmettait le réel .
À partir de quand s'est-il dit, à partir de quand ce petit craquement s'est produit dans sa tête, à partir de quand a-t-il basculé de l'autre côté, à partir de quand est-il devenu un vieux con qui dit Je pense que vous et Je pense que Vous, et que Vous êtes tout au contraire de Moi Je ? À partir de quand exactement le simplet sensitif s'est-il mis à ressembler à un banquier, un statisticien, un concierge d'immeuble soumis à la grande marche en avant de la vanité intellectuelle ?
« Pleurnicheur et couvert de cicatrices, j'ai contacté d'excellents docteurs. Ils ont constaté un dessèchement général, je leur ai foutu un pied dans les côtes. Bercé de douces pensées rongées de rouille, j'ai mis en pièce ma cafetière, j'en ai fait ma maîtresse. »
Rien ne marche. Ni ça ni ça ni ça.
Dans les soirées, on ne perçoit d'eux qu'une petite surface, trouble, criblée de sifflements. Qui ne dit pas grand-chose au fond. Une somme de cliquetis. Un peu agressive même. Non, ce n'est pas là que c'est intéressant.
Il y a cette petite Cynthia, ou Cindy... Elle, par exemple… (mais il ne faut pas perdre de temps). Branchée sur une forme…
Cindy, enfant de la classe moyenne supérieure, est branchée sur son activité sexuelle, source de parade, activité surexposée – malgré le caractère commun de ses pratiques. Cindy se branche au sexe mais surtout à son intellectualisation. Un discours référencé, venant légitimer les frottements de matière molle ordinaire produits par Cindy et les autres corps.
Cindy pratique le sexe oui mais avec références. Il y a des petits numéros placés à côté de ses jambes quand elle se fait tringler, les petits numéros tressautent en même temps que les jambes, ils renvoient à des notes de bas de page sous le lit IKEA de Cindy.
Ça c'est une machine. C'est la première machine.
Cindy.
Qui parle sexe, gigote sexe, mange céréales-sexe, disserte sexe, se meut sexe, ventre-sexe du soir au matin, existe par sexe et discours-sexe. Jusqu'à ce qu'elle se trouve, probablement, une autre identité d'ici quelques années.
Cindy veut avoir l'air d'une figure héroïque au milieu de ses discussions de salon sur le sexe.
Cindy aurait voulu avoir un papa.
Alors parlons de Jacques.
Jacques, de même, s'est branché à une machinerie. Qui l'occupe jour et nuit. Qui le définit. PARCE QU'IL FAUT SE DEFINIR. Sinon on n'est rien. Du moins on en a l'impression. Une flaque. Quelque-chose de gris, qui n'est plus qu'une fonction mathématique. Alors Jacques lui, s'est branché à la haine. Il hait. Il a perfectionné cette haine à travers des milliers de textes, où il lui fait atteindre des sommets paroxystiques. Mais si l'on parle de Jacques, il faudrait aussi parler de Stue, et c'est un peu long. En plus le sujet Jacques est récurrent.
Il y a aussi ceux branchés à eux-mêmes. Non pas à un sujet. À eux-mêmes. Ils sont leur propre machine. Ils tournent en autarcie. Ils font des analyses de leurs propres oeuvres, ils écrivent leur biographie alors qu'ils ne sont même pas morts. Mais ça aussi, ça c'est pour plus tard. Ce n'est pas intéressant. C'est courant. C'est à cause du silence dans lequel ils vivent.
Non, ce qu'il faut découvrir, ce qu'il faut découvrir ce qu'il faut découvrir, dit C.P., ce qu'il faut découvrir c'est : que sont devenus les humains qui ont perdu leurs machines ? Qui sont devenus leurs pièces-à-vivre ? Le temps s'est durci autour d'eux. Plus rien n'a eu de saveur. Les machines des autres se sont mises à faire des cliquetis déroutants. Tristes à en pleurer. Jusqu'à ôter l'envie d'une machine pour soi, jusqu'à devenir une masse, un paquet sans qualité particulière, sans volonté d'accomplissement, sans stratégies ni inventions ni simulations.
(Brûler des rats, les bouffer, pense C.P.)
rss blues (notes en pure perte ou peut-être)
?s de collision frontale a décrochage d'un degré :voir ces vaines ~ cliquetances & calvities pulluler :noyaux fétides ,bulles d'un bain bacille ,gerbe lisse [...puis vu un homme-sandwich à moitié mangé] ,l'idée d'une littérature (voire d'une mouvance artistique) de l'interpolation ,localisable1 entre le réel et l'imaginaire fantasmé ,territoires in explorance .en morphose ,en dé-synthétisation ,puis re- …
1 -able :car en fuite ,référentiel fuyant ,toujours vers ,f(((t)))