i n v i d a t i o n    v5

___________________________________________________________________________________________________________
__ lab transmedia numérique __ grappe de cerveaux connectés __ multiprocessing poétique __ zone de scrypt.#rt __

__ avec __
g.cl4renko
Mathias Richard
Nikola Akileus
Awkwardist

__ arrière-plan __
compendium invidation_v[<5] avec AC Hello, g.Cl4renko, Mathias Richard, Awkwardist & Nikola Akileus

___________________________________________________________________________________________________________
__ digital transmedia lab __ brain cluster __ poetic multiprocessing __ scrypt.#rt area __

__ featuring __
g.cl4renko
Mathias Richard
Nikola Akileus
Awkwardist

__ background __
compendium invidation_v[<5] feat. AC Hello, g.Cl4renko, Mathias Richard, Awkwardist & Nikola Akileus


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webscrypted by atomeases __ powered by PluXml
now on hystereodrome
___________________

Mushin
R3PLYc4N
Jim Delarge
Tajiaphragm / Memory 3
Ichtyor Tides
JE FLAIRE TA BOUCHE OUVERTE EN TREMBLANT.

EREINTIQUE ###7

sept car déjà trop tard ,trop dilué
et ces degrés ,descendons disait l'autre ,diluons dirais-je du tac au
tic facial ,dirais-je :Bogue ,l'incrustation du stress ,l'infusion de l'esclave
dirait j'aime ,dompterait la machine ,que non ,trop gemme

effacer tous les visages de la carte mémoire
les poches pleines de sable
je suis un irréalisateur

l'herbe pousse sur la peau du gazon sur la peau
je cultive un jardin sur ma peau
un jardin de yeux

Tu étais l'air dans mes poumons,
le sang dans mes veines,
la lumière dans mon oeil,
et à présent, cet air a disparu.

Ce sang
et cette lumière ont disparu.
Et je ne suis plus
qu'une voix.

Tout cela, c'était l'air dans mes poumons,
A présent, cet air a disparu.
Et je ne suis plus
qu'une voix.

Tout ce que j'aimais, c'était l'air dans mes poumons.
A présent, cet air a disparu.

Toutes les réalités commencent à se réunir dans le meme espace. rajeunir
Et que nous arrivera-t-il quand tout sera dans le meme espace ? Tout implosera.
(J'essaie de dénouer cette merde.)

= C'est une coordonnée en quatre dimensions.

C'est lui le seul qui a le potentiel, et la tête... pour créer une chose pareille.
Et, si c'est le jeu de quelqu'un, ce n'est pas un jeu très propre.
Ce sont des pièces de vitesses de temps variables.
Tu ne te rappelle pas de ce truc qui te changea en viande hachée, Geoffroy ?
Ici se croisent des réalités parallèles alternatives (je crois que dans une autre réalité, ça a mal tourné pour nous).

- Et comment on en sort ?
- Jeanne, c'est un jeu. Il n'y a pas de fin heureuse.

- C'est vrai, tu crois que c'est un rêve ?
- Bien sur. Dans la réalité, je ne t'embrasserais pas.

Il est hors controle, il est instable.

des mouches en formes d'empreintes digitales
des mouches tatouées d'empreintes digitales humaines
des mouches tatouées en empreintes digitales humaines
des bouts de doigts, des empreintes digitales humaines, volent comme des mouches
des mouches tatouées en empreintes digitales humaines
de meurtriers
la police poétique des cauchemars

les gens sans problèmes sont pour moi mystérieux comme la surface lisse d'un lac
les gens lisses et sans problèmes sont pour moi mystérieux comme la surface lisse des lacs
(plane)

meurt le matin et tue la nuit

plus c'est taré plus c'est bon

je vais te prendre sous mon aile ma petite c

écrire après la littérature

j'aimerais savoir pourquoi mon psychisme m'impose de telles tortures

peine de vie, espérance de mort

j'ai
dans la peau
des déchirures
j'ai des déchirures dans la peau
j'ai des déchirures dans la tête

ça fait cinq ans que je fume la même cigarette
j'ai étalé ma première cigarette sur cinq ans

un coeur brisé boîte ?
un coeur brisé bat comme n'importe quel coeur

je suis exactement le genre de fille que je déteste
je suis exactement le genre de mec que je déteste
je suis exactement le genre de gars que je déteste

Je suis le genre de mec que je déteste.

je suis agressif, passif et teigneux

Agressif, passif et teigneux, je suis exactement le genre de mec que je déteste.

"je suis laura simon, agressive, passive et teigneuse"

ennami

elle est pas tolérante avec les gens pas tolérants

nos têtes sont des windows 95 bourrés de bugs, de vers et de virus
nos têtes sont des pc préhistoriques sous DOS, qui plus est bourrés de bugs, de vers et de virus
nos têtes sont des pc préhistoriques sous DOS, nos rares éclairs et capacités entrav&s de bugs, de vers et de virus
qd je chante j'ai des larsens dans la tête

Le noir devient blanc, les Écritures deviennent fiction, votre planète se vaporise au lieu d'être solide,
et caetera.

"lumineux treillis de logique se déroulant dans le vide incolore..."

programme préhistorique ayant survécu à la réinitialisation mondiale

réactions électro-chimiques en chaîne

le goût des écrans de contrôle

mon rouge à lèvres contient un programme destiné à scanner ton cerveau

modèle du cerveau-machine, selon lequel son fonctionnement se réduit à un système d'entrées-sorties de signaux électriques simulant la perception du monde

quand un personnage virtuel prend possession d'un esprit réél

se brancher sur une machine en train de rêver

se brancher sur un humain en train de rêver

la machine se branche sur un humain en train de rêver et pète un plomb

le soleil est rentré par tes yeux et est sorti par ta bouche
(dans un rire)

les absents ont toujours tort mais les morts ont toujours raison.
[= les vivants sont présents ?]

j'veux fumer dla musique !
je fume la musique je fume de la musique

je suis de bonne bonne nuit ce matin !

la cité des travaux perpétuels

on les mange comme des mouches

plus vrai que mature

cavalier téléphone

la meilleure attaque c'est la défense ?

Nihîle de France



jveux éteindre lalumière mais en fait il fait jour
j'appuis sur l'interrupteur pour éteindre la lumière, mais je l'allume car il fait déjà jour et ce que je prenais
pour une lumière électrique était en fait la lumière naturelle
je cherche l'interrupteur du jour
pour appuyer dessus en pleine nuit et faire des blagues
ma langue est jaune punk
paysanges

À partir de quand s'est-il dit, à partir de quand ce petit craquement s'est produit dans sa tête, à partir de quand a-t-il basculé de l'autre côté, à partir de quand est-il devenu un vieux con qui dit Je pense que vous et Je pense que Vous, et que Vous êtes tout au contraire de Moi Je ? À partir de quand exactement le simplet sensitif s'est-il mis à ressembler à un banquier, un statisticien, un concierge d'immeuble soumis à la grande marche en avant de la vanité intellectuelle ?

 sub premierPassage {  	my $ligne;
my $compteur = 0;
my $poeme = undef;
my $nbMots;
my $lengthCumul;

while(<fREC>) {
chomp;
$ligne = $_;
my @Ligne = split(/\s+/,$ligne);
if($poeme) { $Recueil{$poeme}{"longueur_mot_moyenne"} = $lengthCumul / $nbMots;
}
$poeme = $1;

$compteur++;
$Recueil{$poeme}{"nombre_lignes"} = 0;
$nbMots = 0;
$lengthCumul = 0;
next;
}
my $nbMotsLigne = scalar(@Ligne);

if($nbMotsLigne == 0) { next;
} else { $nbMots += $nbMotsLigne;
}
$Recueil{$poeme}{"nombre_lignes"}++;

foreach my $mot (@Ligne) {
if(exists($Symboles{$mot})) { $nbMotsLigne--;
next;
} if(length($mot) == 1 && !exists($Symboles{$mot}) && !exists($Voyelles{$mot}) && !exists($Consonnes{$mot})) { $nbMotsLigne--;
next;
}
$mot = &nettoieMot($mot);

if(!exists($Mots{$mot})) { $Mots{$mot} = 1;
} else { $Mots{$mot}++;
}
$lengthCumul += length($mot);

}
} $Recueil{$poeme}{"longueur_mot_moyenne"} = $lengthCumul / $nbMots;

close fREC;

my $freqMax = 0;
my $motMax;
while((my $mot,my $freq) = each(%Mots)) { if($freq > $freqMax) { $motMax = $mot;
$freqMax = $freq;
} }
}

 use strict;
use Getopt::Long;
use List::Util qw( max );
my %Symboles = ("'"=> 0, "-"=> 0, "_"=> 0, "'"=> 0, "\""=> 0, "\\"=> 0, "/"=> 0, "|"=> 0, "«"=> 0, "»"=> 0, "°"=> 0, ","=> 0, ";
"=> 0, "."=> 0, "`"=> 0, ":"=> 0, "~"=> 0, "{"=> 0, "}"=> 0, "["=> 0, "]"=> 0, "("=> 0, ")"=> 0, "+"=> 0, "="=> 0, "<"=> 0, ">"=> 0, "*"=> 0, "²"=> 0, "³"=> 0, "?"=> 0, "%"=> 0, "\$"=> 0, "@"=> 0, "±"=> 0, "^"=> 0, "¨"=> 0, "¯"=> 0, "0"=> 0, "9"=> 0, "8"=> 0, "7"=> 0, "6"=> 0, "5"=> 0, "4"=> 0, "3"=> 0, "2"=> 0, "1"=> 0, );
my %Voyelles = ("a"=> 0, "à"=> 0, "â"=> 0, "ä"=> 0, "á"=> 0, "e"=> 0, "è"=> 0, "é"=> 0, "ê"=> 0, "ë"=> 0, "i"=> 0, "î"=> 0, "ï"=> 0, "ì"=> 0, "í"=> 0, "o"=> 0, "ô"=> 0, "ö"=> 0, "ò"=> 0, "ó"=> 0, "u"=> 0, "û"=> 0, "ü"=> 0, "ù"=> 0, "ú"=> 0, "y"=> 0, "A"=> 0, "E"=> 0, "I"=> 0, "O"=> 0, "U"=> 0, "Y"=> 0, );
my %Consonnes = ("b"=> 0, "c"=> 0, "ç"=> 0, "d"=> 0, "f"=> 0, "g"=> 0, "h"=> 0, "j"=> 0, "k"=> 0, "l"=> 0, "m"=> 0, "n"=> 0, "p"=> 0, "q"=> 0, "r"=> 0, "s"=> 0, "t"=> 0, "v"=> 0, "w"=> 0, "x"=> 0, "z"=> 0, "B"=> 0, "C"=> 0, "D"=> 0, "F"=> 0, "G"=> 0, "H"=> 0, "J"=> 0, "K"=> 0, "L"=> 0, "M"=> 0, "N"=> 0, "P"=> 0, "Q"=> 0, "R"=> 0, "S"=> 0, "T"=> 0, "V"=> 0, "W"=> 0, "X"=> 0, "Z"=> 0, );

my $recueilFile;
if ( !GetOptions ( 'recueil=s' => \$recueilFile ) ) { print "!!! Erreur dans la lecture de la ligne de commande\n";
exit(-1);
} if ( !defined $recueilFile ) { print "!!! Aucun fichier spécifié (option -recueil) !!\n";
exit(-1);
} my %Recueil;
my %Mots;
print "\nOuverture du recueil...\n";
open fREC, "<$recueilFile" or die "Impossible d'ouvrir le recueil !\n";
# print "\n\nPremier passage...\n\n";
&premierPassage;
close fREC;
# print "\n\nDeuxième passage...\n\n";
my %Poetivites;
open fREC, "<$recueilFile" or die "Impossible d'ouvrir le recueil !\n";
my $logFile;
if($recueilFile =~ m/^(\S+)\.\w+$/) { $logFile = $1;
} else { $logFile = $recueilFile;
} $logFile .= "_log.txt";
open fLOG, ">$logFile" or die "Impossible de créer le fichier log !\n";
&deuxiemePassage;
close fREC;
close fLOG;

     print "\n\nSpectromie...\n\n";
open fREC, "<$recueilFile" or die "Impossible d'ouvrir le recueil !\n";
my $specFile;
if($recueilFile =~ m/^(\S+)\.\w+$/) { $specFile = $1;
} else { $specFile = $recueilFile;
} $specFile .= "_spec.txt";
open fSPEC, ">$specFile" or die "Impossible de créer le fichier log !\n";
my %Poetivites;
my %SampledRecueil;
&spectromie;
close fREC;
close fSPEC;
print "\n\nPoedilation...\n\n";
my @choix = sort( {$a <=> $b or $a cmp $b} keys(%SampledRecueil));
my $num_choix = 1;
foreach my $choice (@choix) { print "[" . sprintf("%2s",$num_choix) . "] " . $choice . "\n";
$num_choix++;
} my $zeChoix = "non";
while (!($zeChoix =~ m/^\d+$/ && $zeChoix >= 1 && $zeChoix <= scalar(@choix))) { print "\nentrer le numero du poeme choisi pour la poedilation :\n";
$zeChoix = <STDIN>;
} chomp($zeChoix);
$zeChoix--;
my $poeme_choisi = $choix[$zeChoix];
my $total_mots = 0;
foreach (keys(%{$SampledRecueil{$poeme_choisi}})) { $total_mots += scalar @{$SampledRecueil{$poeme_choisi}{$_}{"mots"}};
} print "\npoedilation de \"" . $poeme_choisi . "\" (" . $total_mots . " mots)...\n";
my $degreP = "non";
while (!($degreP =~ m/^\d+$/ && $degreP >= 1)) { print "\nEntrer le degre de poedilation :\n";
$degreP = <STDIN>;
} chomp($degreP);
&poedilation($poeme_choisi,$degreP);
open fPOE, ">poetivites.txt" or die;
foreach my $poetivite (sort( {$a <=> $b} keys(%{$Poetivites{"recueil"}}))) { print fPOE $poetivite . "\t";
foreach my $mot (@{$Poetivites{"recueil"}{$poetivite}}) { print fPOE $mot . "\t";
} print fPOE "\n";
} close fPOE;
exit(0);

 function longLinenoise($myImage,$dimImage,$strength,$freq) { 	$indexWhite = imagecolorexact($myImage,255,255,255);
$indexBlack = imagecolorexact($myImage,0,0,0);

for($i = 0 ;
$i < $dimImage[0] ;
$i++) { for($j = 0 ;
$j < $dimImage[1] ;
$j++) { if(rand(1,$freq) >= 20) {
} else { $currColor = imagecolorat($myImage,$i,$j);

if(isCloseColor($myImage,$currColor,255,255,255,10)) continue;

$nb_lignes = rand(1,intval($strength/10));
$length = rand(intval($strength/5),$strength);
drawLignes($myImage,$dimImage,$currColor,$i,$j,$nb_lignes,$length);
} } } } function drawLignes($myImage,$dimImage,$color,$x,$y,$nb_lignes,$max_length) { for($i = 0 ;
$i < $nb_lignes ;
$i++) { $xmin = $x-$max_length;
if($xmin < 0) $xmin = 0;
$ymin = $y-$max_length;
if($ymin < 0) $ymin = 0;
$xmax = $x+$max_length;
if($xmax > $dimImage[0] - 1) $xmax = $dimImage[0] - 1;
$ymax = $y+$max_length;
if($ymax > $dimImage[1] - 1) $ymax = $dimImage[1] - 1;
$x2 = rand($xmin,$xmax);
$y2 = rand($ymin,$ymax);
while(sqrt(pow($x2-$x,2) + pow($y2-$y,2)) > $max_length) { $xmin = $x-$max_length;
if($xmin < 0) $xmin = 0;
$ymin = $y-$max_length;
if($ymin < 0) $ymin = 0;
$xmax = $x+$max_length;
if($xmax > $dimImage[0] - 1) $xmax = $dimImage[0] - 1;
$ymax = $y+$max_length;
if($ymax > $dimImage[1] - 1) $ymax = $dimImage[1] - 1;
$x2 = rand($xmin,$xmax);
$y2 = rand($ymin,$ymax);
} imageline($myImage,$x,$y,$x2,$y2,$color);
$x = $x2;
$y = $y2;
} } function invertnoise($myImage,$dimImage,$strength) { $indexBlack = imagecolorexact($myImage,0,0,0);
if($indexBlack == -1) $indexBlack = imagecolorclosest($myImage,0,0,0);

$indexWhite = imagecolorexact($myImage,255,255,255);
if($indexWhite == -1) $indexWhite = imagecolorclosest($myImage,255,255,255);

$currColor = imagecolorat($myImage,0,0);
for($i = 0 ;
$i < $dimImage[0] ;
$i++) { for($j = 0 ;
$j < $dimImage[1] ;
$j++) { if(rand(1,100) >= $strength) { } else { $currColor = imagecolorat($myImage,$i,$j);
if($currColor == $indexBlack) imagesetpixel($myImage,$i,$j,$indexWhite);
if($currColor == $indexWhite) imagesetpixel($myImage,$i,$j,$indexBlack);
} } } }

 function longLinenoise($myImage,$dimImage,$strength,$freq) { 	$indexWhite = imagecolorexact($myImage,255,255,255);
$indexBlack = imagecolorexact($myImage,0,0,0);

for($i = 0 ;
$i < $dimImage[0] ;
$i++) { for($j = 0 ;
$j < $dimImage[1] ;
$j++) { if(rand(1,$freq) >= 20) {
} else { $currColor = imagecolorat($myImage,$i,$j);

if(isCloseColor($myImage,$currColor,255,255,255,10)) continue;

$nb_lignes = rand(1,intval($strength/10));
$length = rand(intval($strength/5),$strength);
drawLignes($myImage,$dimImage,$currColor,$i,$j,$nb_lignes,$length);
} } } } function drawLignes($myImage,$dimImage,$color,$x,$y,$nb_lignes,$max_length) { for($i = 0 ;
$i < $nb_lignes ;
$i++) { $xmin = $x-$max_length;
if($xmin < 0) $xmin = 0;
$ymin = $y-$max_length;
if($ymin < 0) $ymin = 0;
$xmax = $x+$max_length;
if($xmax > $dimImage[0] - 1) $xmax = $dimImage[0] - 1;
$ymax = $y+$max_length;
if($ymax > $dimImage[1] - 1) $ymax = $dimImage[1] - 1;
$x2 = rand($xmin,$xmax);
$y2 = rand($ymin,$ymax);
while(sqrt(pow($x2-$x,2) + pow($y2-$y,2)) > $max_length) { $xmin = $x-$max_length;
if($xmin < 0) $xmin = 0;
$ymin = $y-$max_length;
if($ymin < 0) $ymin = 0;
$xmax = $x+$max_length;
if($xmax > $dimImage[0] - 1) $xmax = $dimImage[0] - 1;
$ymax = $y+$max_length;
if($ymax > $dimImage[1] - 1) $ymax = $dimImage[1] - 1;
$x2 = rand($xmin,$xmax);
$y2 = rand($ymin,$ymax);
} imageline($myImage,$x,$y,$x2,$y2,$color);
$x = $x2;
$y = $y2;
} } function invertnoise($myImage,$dimImage,$strength) { $indexBlack = imagecolorexact($myImage,0,0,0);
if($indexBlack == -1) $indexBlack = imagecolorclosest($myImage,0,0,0);

$indexWhite = imagecolorexact($myImage,255,255,255);
if($indexWhite == -1) $indexWhite = imagecolorclosest($myImage,255,255,255);

$currColor = imagecolorat($myImage,0,0);
for($i = 0 ;
$i < $dimImage[0] ;
$i++) { for($j = 0 ;
$j < $dimImage[1] ;
$j++) { if(rand(1,100) >= $strength) { } else { $currColor = imagecolorat($myImage,$i,$j);
if($currColor == $indexBlack) imagesetpixel($myImage,$i,$j,$indexWhite);
if($currColor == $indexWhite) imagesetpixel($myImage,$i,$j,$indexBlack);
} } } }

  sub deuxiemePassage {  	my $ligne;
my $indLigne;
my $lastRatio;
my $compteur = 0;
my $poeme = undef;

while(<fREC>) {
chomp;
$ligne = $_;
my @Ligne = split(/\s+/,$ligne);

if($poeme) { &retournementPoetivites ($poeme);
}
$poeme = $1;

$compteur++;
print fLOG "\tPoeme " . $compteur . " : " . $poeme . "\n";
$indLigne = 0;
$lastRatio = undef;
next;
}
my $nbMotsLigne = scalar(@Ligne);

if($nbMotsLigne == 0) { next;
}
my $mot;

$indLigne++;

for(my $indMot = 1 ;
$indMot <= $nbMotsLigne ;
$indMot++) {
$mot = $Ligne[$indMot-1];

if(exists($Symboles{$mot})) { next;
} if(length($mot) == 1 && !exists($Symboles{$mot}) && !exists($Voyelles{$mot}) && !exists($Consonnes{$mot})) { next;
}
$mot = &nettoieMot($mot);


my $poetivite = 0;

$poetivite += max(values(%Mots)) / $Mots{$mot};

my $nbLettresMot = length($mot);
$poetivite *= abs($nbLettresMot - $Recueil{$poeme}{"longueur_mot_moyenne"});

$poetivite *= 1 + $indLigne / $Recueil{$poeme}{"nombre_lignes"};

$poetivite *= 1 + $indMot / $nbMotsLigne;

my @Mot = split(//,$mot);
my $nbVoyelles = 0;
my $nbConsonnes = 0;
my $nbSymboles = 1;
foreach my $lettre (@Mot) { if (exists $Voyelles{$lettre}) { $Voyelles{$lettre}++;
$nbVoyelles ++;
} else { if (exists $Consonnes{$lettre}) { $Consonnes{$lettre}++;
$nbConsonnes ++;
} else { if (exists $Symboles{$lettre}) { $Symboles{$lettre}++;
$nbSymboles ++;
} else { print "Lettre $lettre non identifiable dans $mot à la ligne $indLigne\n";
next;
} } } } if($mot =~ m/au/) {$nbVoyelles--;
}
my $ratio = $nbVoyelles / $nbLettresMot;

if($ratio == 0 || $ratio == 1) { $poetivite *= $nbLettresMot;
if($lastRatio) { if(($lastRatio - $ratio) == 0) { $poetivite *= $nbLettresMot * $nbLettresMot;
} } } else { if($ratio < (1/3)) { $poetivite *= 1/$ratio;
if($lastRatio) { if($ratio <= $lastRatio) { $poetivite *= $lastRatio / $ratio + 1;
} } } else { if($ratio > (2/3)) { $poetivite *= 1/(1-$ratio);
if($lastRatio) { if($ratio >= $lastRatio) { $poetivite *= $ratio / $lastRatio + 1;
} } } else {$poetivite *= 1;
} } } $lastRatio = $ratio;


if($mot =~ /'/) {$nbSymboles--;
} $poetivite *= 1 + $nbSymboles;

if (exists $Symboles{$Mot[0]}) { $poetivite *= 1 + $nbSymboles;
}
$poetivite = int($poetivite + 0.5);
push(@{$Recueil{$poeme}{"Mots"}{$mot}},$poetivite);

}
}
&retournementPoetivites($poeme);
}



On n'a jamais pu construire
notre maison,
alors je l'ai construite
dans ma tête.



?matériau

÷®€=Íæn âÇD–Pc# ¤2ÚqÌ ÌÎÅ•š„±Úº ¥¤Cq%¾I¹\IîÛ¢ƒÑ^ * ãóÐÌSdÄóµÍ„rcQXÛž )Œ½ ý;õ;šn5Q jÂüÈÏ‹8õ¶”(s"ÁÍSrO ljOQ¾€ïí^ vý¦J)2.ã¹'[‰¥Êå#ú™é<¥–4à,q ”°ëS¾­LØkÎd,c·°µ ‹,a¤I & ¹ýTÐ 2àc“+pds/éݼI=´öÍ(RÇ÷™¹ ü¤ «òÔ..öÖÛ%%½”0“O(º†ZI U^*Jl¥k¸øõ;jƒ4Y[S \K=Ìl'İ<‚t‰cŒÛª«€¼ XîðÐ ¡ lÌöù/¤{6ŒXY¼2=£*|áhjjÚ ŽÎá®dln; EÌþ¥½–Mã'u3ÎAr¯AÅ™ªA#Ça¡A IŠÆf à .'{v•#ŒLeF$ð%ê…”úSæu ïõ–a£ÅžvrÌ =Ó IY TˆÝ– ºÿ Rqv¸œë\Ëä†;”]ÚZ9y³0PM:x ô`\5®"hâw¦õ?üuhäï j=""ÃÊW )A­Ôcµ»ÅC ·‚ äQ `²#ª»Š€ µ®çmTe§'y¯ ‰T^\Ë<½ #(z Õj×A ™MœÑª¦0¨( J+ Nÿ BƒZ%žD‚K•n|}P¼¢â@Øñ š…"ÙAwÎ8ÒíãAÁGãÁÚ ' Ónº"±“1w˜¬Äw)OŽâÖU‘ƒ³§$n¿êÓ媌¹E•Þ>0‰mS™e «¸ã Ç­ ¡Z0ýU„÷l"K qiƒ ñj 8 ÛáA¦‚ 6ê÷œqI±K-Še ú›Ð\P5v;úhTƒÖé +}PC, N5Ûƒ «
ªIßøê'oг{H²M~‘ÝFÆœ‰gâV¥+C½*
:jÁ$Tº k{ku
áÉÄY€I´€R«ÊœI ;xk&”œÅapQ®¡ºž%™C æ!G(‡ È­Ÿ*9Ô(C¸ûšÞ+4Šêé]Ÿ›­”“G JLZœ¨
xèÈ‘†Ë¹1_E ËÆàÜ1‘¤›Œþ™ yE:+¤–fâÚ¶ò ý “w_ d ¬Ço(ª×å¾´Œ1¦Öû-¬mmpé=º”‘§¼-GáÅFÛê™i‘²Ò^#ÜýTщ#h]£VG …ºŠ ¿Ç®ú2¶²‚ÈÏpÍšàÈ¡oqN,‚„€jGNšÉјgk¨=i$'è˜)¹y=2ˆv¯"½7ÿ ¨Ð· Ãq!”_z[‰ ¹ã2µwubM Ÿ] H"ïn‹+ ­­î!ýÙȉ‹: ¤ ­^LÔ"ƒñÔØÇC [¬|åtvkÛÆ¹ Ó2þ—>RC1§€ >Ñ ²~fÛ%nò Ð5¼ 9ÞoMÞ©n¿
¿V‚b¤²Km“sw:Ë,Š
ºÃwê M*±z)¹?€ë¶¡C¿uœw—6øø£ÎK


Patience
Car j'ai d'autres mauvaises nouvelles

les cimetières
sont des jardins
là où l'on plante les morts

L'ombre d'un polaroïd.
(champignon polaroïd)

Quelle balle a bien pu te passer par la tête ?

L'ombre d'une fumée.
(même la fumée a une ombre)

scénarios n'ayant jamais existé
scénarios n'ayant jamais été imaginés

bruits de qualité
(les gouttes de bruit accouchent d'un nouvel homme)

Mourir de soif sous la pluie.

le bruit des gouttes d'eau qui puent

le ciel se lève dans ma tête

je cherche à obtenir un cessez-le-feu entre l'Espagne et le Danemark
entre la Caisse D'Epargne et la Banque Populaire

ton silence exprime des volumes

à -9°
je marche
le long des murs chauds

je ne suis pas un homme je suis un clown

Voir Speed Racer sous acide/lsd

prénom : Hack

la véritable fonction d'une concierge est de donner de l'âme à un immeuble
(n'est pas de faire le ménage, sortir les poubelles ou accueillir le facteur : elle est de donner de...)

la victoire des affreux

Même les morts doivent manger.

Il utilise les ondes cérébrales humaines. Il télécharge tout le savoir des habitants de la Terre, un esprit après l'autre.

techno-exorcisme
Tu danses comme une puce sur un vieux clébard.

Quelle balle t'est passée par la tête ?

"Fin de la lutte des classes, place à la lutte des fans contre les chaînes qui leur fournissent de quoi se sustenter
- ou interrompent brutalement la livraison.... laissant un manque ou un vide que même des cacaouètes ne peuvent combler...
(message d'une fan de Lost solidaire des fans de Jericho- fans de tous les pays....)"


Consternant. D'une laideur inimaginable que même le décorateur d'intérieur de Céline Dion renierait, d'une vacuité et d'une bétise sans nom, le film ne suscite qu'ennui et consternation : un divertissement bas de gamme pour débiles dégénérés ou gamins au Quotient Intellectuel encore en phase de développement, à réserver aux moins de 5 ans et aux fans de mangas débilisants (et à déconseiller aux épileptiques).
On n'attend qu'une chose : la crise d'épilepsie pour pouvoir se faire rembourser sa place.
Au fait, quel effet ça fait d'avoir touché le fond ? Passez votre chemin, à moins que vous ne soyiez adeptes du rire nerveux.


Anté-




terme équivoque qu'est « entretenir » (des relations)

bon sang, les arrose-t-il ces relations ? enduit-il un onguent spécial à leur endroit ? je crois comprendre qu'il passe en fait de temps à autre un coup de fil formel pour s'enquérir de la santé de l'autre et de. je suis bien entendu incapable de me livrer à ce genre de pratique. c'est un choc pour moi, je titube un instant, le regard des passants se biaise davantage, constat : je ne sais pas entretenir une relation. fichtre.


dans

capsules. une de ces. milliards.
traces de densité. < 1 par parsecs cubes.


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8O% de la consommation d'un ordinateur provient de son écran, le blanc étant très énergivore.


((( HisMajesty )))




BATIKPOWN.cil

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Un nouveau corps pousse autour d'un organe abandonné.



le temps renVersé



ce type se demande s'il est moi, se dit Bogue.

Les nuages ont des couleurs
La convergence de nos penchants
Non avoués
Dans leur tendre
Epure

Elle avait passé sa nuit à l'hôpital le monde brûlait. Des délires par centaine se télescopaient l'aphrodisiaque écumait ses tempes. Suite à l'idéation était venu un sentiment d'indifférence aveugle, comme une mélasse grise, les êtres devenaient des choses, les choses devenaient des êtres, les frontières, obsolètes. Elle avait gravé sa fièvre au feutre dans tous les refrains, épluché les visages pelé les promesses, désossé leurs psaumes. C'est vers midi que la totalité jaillit, un mélange de petits bouts bruns et noirs, comme d'insalubres morceaux de marécage qui s'échappaient d'elle par secousses. Elle entendait à gauche à travers la cloison une fille en train de faire pipi. Elle passa vingt-minutes à essuyer les gouttelettes sur la poignée de la porte foutit du désodorisant Bluet' sur son manteau. Dans la cage d'escalier, assise sur les marches, contemplant la comptine, le temps fuyait par bouffées, une toile d'araignée minuscule et très contemporaine coincée entre le rivage et la rampe. Le souvenir des Tuileries se faufilant par la fenêtre jusqu'à la vieille dame. Une femme s'arrête : « Vous êtes sûre que ça va ? — oui oui (gentil sourire) — Non parce que vous avez les yeux si rouges… » N'était pas au courant, peut-être l'effort sur les chiottes l'avait faite sortir de ses orbites. Et les yeux rouges contemplent maintenant le bout des chaussures rapiécé, subtile ornement des taches de vin rouge sur le collant. Je suis une montagne. En pièces. Détachées. Et le bout des pieds tapote en rythme machinalement : en pièces/détachées/en pièces/détachées, un petit ruisseau se forme près d'un fil électrique. Des troncs se baladent entre des trains, des voix essuient l'ennui de leurs voisins. L'hôpital devient un terrible gargouillis sans âme au fond de son vagin, la terreur s'amenuise. Non la terreur est immense dit-elle, la terreur toujours la terreur, la même terreur, la terreur qui peut tout faire partir en fumée, en quelques secondes tout basculer et entre les mains le vide et un feu d'artifice et leurs yeux affolés, les cicatrices ancrées et le repos soudain. Elle était gelée, sans orifices, un verre de whisky-pluie dans la manche.

15h. Vaccin. Une chenille sur le lit, parfaitement déplacée. La joue aplatie droite sur l'oreiller, le temps maintenant est à rebours, la lumière une pellicule odorante sur laquelle les fantômes se bousculent, tous marchent à l'envers, saccadés, des petites tempêtes molles et aiguës jappent de leurs bouches. La chenille est roulée en boule. On ne voit rien. Elle est jaune. On ne sait pas qui c'est. Elle ne se souvient plus qui c'est, elle se souvient du torrent cette nuit, du visage bronzé d'un docteur et de quelques sourires canins « qui en ont vus d'autres ». La rougeur sur son front. Le whisky-pluie chemine, tranquillement, et s'arrête sur une plage ensoleillée, pas très loin de son œsophage. Le pelage jaune du whisky, la langue dorée de la chenille. Les sucres vomis par centaine ce midi et l'effondrement dans la rue. Le rire bête sur l'instant, juste à côté de la tumeur. Les reins tièdes qui flippaient sur le pavé. Ele criait pour que des rossignols viennent, elle se frappait le front sur une bouche d'égoût. Un mannequin la remit en place. Lui conseilla d'être mannequin. Elle brandit son mollet tâché de vin rouge et désigna la fêlure sous le genou.

Elle ne se souvenait pas qui c'était. Elle souleva un coin jaune elle ne se souvenait pas. Elle resta là à tourner en rond à flotter. Elle souleva encore un coin : elle ne savait pas qui c'était. C'était quelqu'un de familier, quelqu'un qu'elle avait connu mais qu'elle avait tout foutu en boule dans un coin. Et maintenant il était là comme une chenille jaune, seul un pied dépassait. Elle pensa qu'il fallait peut-être le couper pour que la forme ahurie et si parfaite de cette chenille permane. Permane, néologisme assez laid emprunté à Gabriel Mazneff vecteur 2 alinéa 3 carré 38. 38. Numéro de son ancien logement. Logement.

En octobre elle avait prié pour une chenille. Un truc long et tranquille, souple, éventuellement amoureux. Éventuellement. Plus rance qu'amoureux pour que ce soit coordonné au reste (sacs poubelles, sacs en papier, vaisselle atroce, rhum agricole, Airwick WC, contemplation du robinet – le reste était un immense corticoïde un peu poisseux traitant l'inflammation environnante de certains cancers, inflammation qui entraînait œdème, compression et douleurs ou, à distance, fièvre.) Le reste.

Reste : phrase qu'on ne dit pas.

Pas : avancée vers l'autre pour ne pas lui dire reste. Comme dans « tu es un reste ».

Restée en suspens assez nerveusement pendant de longues heures à renifler la chenille, elle sortit se taper la conversation fraîche et épuisante d'une patate appuyée hystériquement à son comptoir. Elle repartit sans demander son reste.

20h. Abrutissement sans fin.
Diminution inélastique de l'iris

Tu avais un magnifique grain de bonnet, mais tu n'arrêtais pas de descendre tes yeux vers les desseins que nos pieds.

La joue aplatie droite sur l'oreiller - suite.

Donc posée en tranches sur un banc elle compte ses doigts.


N'avons-nous donc connu personne
pour écrire ici comme si
les lendemains
dépendaient d'un mot

Elle dira jusqu'au bout au manège (Saint-Paul) que la

la fuite et le sale temps
du type à ma gauche
me frappe de son crâne
dans les métros replié le drame
du t'as pas une clope perpétuel
sur le banc des phalanges crasses
les dérives sèches
de demain m'indiffère

Il n'y a pour elle

qu'un souffle à faire
pour que l'autrefois minute
les triples contractions
des familistères
triple amputation
des racines secondaires
le cercueil rouillé des chauves
syntaxes borgnes
des illuminés
à cafard sur le mystère
des façades obscures.

Jusqu'ici les choses sont stériles.

Germination des paradoxes
au distique évidé
l'hémistiche limaçon
gène de l'érosion
dans les seins mécaniques
d'humides congrégations
surface d'extrême-onction
de la matière livre
trépanation du canal
semi-circulaire
affectation de l'ordinaire
que l'on ne pas
solution crevée
des fracas grillagés
beuglement des cygnes
costumes de crépuscule
infection amorphe
des chiens tétraptères
des crieurs ordinaires
organe des séismes
dans les fraudes congelées
utérus blanchâtres
brumes synthétiques
cycles encaustiqués
de la poire sébacée
train de sentiments
que l'on n'éprouve pas
sonorités siccatives
des publicités polies
carcasses des becs béants
au milieu d'un temps sans bords.

Elle s'est énervée.

N'avons-nous donc connu personne
pour frémir ici comme si
les lendemains
dépendaient d'un sale mot
ivre et borgne
saluer le chômage crayeux
des cicatrices de paille
les soupirs
posés en taches rondes
sur les balafres des ruptures
jusqu'à l'obtention d'une plaie ordinaire.

Elle ne voudrait pas un jour qu'on pense que c'était une histoire de rupture, mais qu'on pense que c'était plutôt une histoire de pollution juste histoire que les choses ne disent plus rien. Que la balance s'obscurcisse. Que personne ne s'en sente touché, que personne ne reluise.
hit refresh on pitchfork home fifteen times a day

s'emmerder l'évidence
sécheresse quand tue
tu ne m'expires plus
alors ces mots dans un draft
la béance et se dire mourir
au fond ça commence
les yeux ouverts
inversés sur la charte
comme un écueil originel
sur la carte de mes rêves
égarés il y a -

avant que les mots ne nerfs
ou une impossible rédemption
à côté de mes pompes
et les clauses qui enserrent
nos charniers trop phobiques

le jamais dit qui sommeille là
dans l'absolu de son aporie
firmament indescriptible
le vite dit qui se voudrait
rythme or n'est terne
l'effleurement la comète
seulement car au gré
des éons même les termes
s'érodent et révèlent
leurs chairs creuses
drainées de moelle vide

implosion

ou la vision de câbles torses
de rouille noble ces entées
circulaires monstruosités
qui fleurissent en aura
alors qu'il faudrait en finir
avec les mêmes esses
qui flétrissent à tout va
et verrouillent en herses
le larynx du langage
Carcasses désaffectées - note 352


John Bastard-A-K me contacta vers cinq heures du matin, il dit : je peux passer ? je dis oui, il se cogna à ma porte d'entrée quelques instants plus tard, me présentant cinglé son front tuméfié, de gauche à droite sa tête comme un poulain dévitalisé, et alors, d'une façon époustouflante un flot jaillit de ses lèvres, il ne s'interrompait plus, je restais vissé au plancher :

« J'ai vu un article sur le galeriste, Perrotin, le mec de la rue Louise Weiss et de la rue de Turenne. 700m2 là-bas... et la photo d'un artiste, qui fait des trucs gentils, genre conceptuels, maquettes, "créateur de mobiles" (structures avec du fil plastique – support, trame – des noeuds et des perles)... moi je réfléchis : créateur de mobiles, si c'est pas de la supercherie... enfin tu marches dans la galerie, je l'ai vu son boulot, tu te prends sa supercherie dans la gueule, c'est presque transparent alors tu vois pas grand chose, c'est un peu moche... donc j'essaie encore de réfléchir, et je me demande si c'est sérieux ou si c'est encore du discours, s'il se fout pas un peu de ma gueule pour que j'émette des théories, s'il se rebondit dessus, ou si, bon, des Ah et Oh simplement ébahis devant certes une certaine complexité au sein de la conception-même du mobile indéniable font la postérité de cet "artiste" propulsé par le GRAND GALERISTE PERROTIN. Je te prends, je te fais, ou je te pousse. Je voudrais pas mal penser. Mais bon. Y'a souvent des blablas. Et là-bas, toujours cet espèce de menton levé, haut jugement, critique, savoir résolu... oui, savoir résolu, c'est tout à fait ça... on, l'art, c'est rien que du plan, en fait, comme les dessins techniques, des explications (le support est créé par l'auteur afin qu'il puisse faire de son explication le vecteur médiatique qui enflera ses initiales. et puis les gens écoutent et disent Oh, il faut aller voir). Pub crousti chaud les fils de fromage qui fument. Comment dicter la curiosité, c'est atroce. Comment suggérer ce qui est bon ou pas. Comment abrutir. vendre.... je suis dans une impasse avec cette société. MERDE. C'est lourd. J'ai mal au dos. J'ai pas le droit d'avoir mal au dos. J'ai de la chance, pas le choix et pas le droit, pour la liberté. La contrainte ouvre la liberté. Tu crois ? Tu crois que c'est faisable, notre élan vers tout ça ? TU PEUX ME DIRE POURQUOI JE ME POSE ENCORE DES QUESTIONS ?... t'es vivant, hein, t'es vivant ?

Alors je ne répondis rien, c'était délicat cette question, je m'étais évincé de cette course-poursuite depuis un an, j'avais tout viré, démoniaque, les yeux de travers. Quelques larmes montèrent, vivant je ne sais pas bien, ça s'est évanoui avec le temps, je passe mes soirées la tête plongée dans l'évier à contempler le siphon, à barboter comme une langouste îvre morte, à humer le plafond, à être fou, à être fou mon ami, j'ai eu beau prendre dans mes bras, aucun corps ne m'attache plus, tout s'est évanoui, des citadelles d'as de cœurs que j'avais empilées consciencieusement, j'avais appliqué ma leçon et puis un souffle d'humain les a emportées, non je ne suis pas franchement vivant, pas franchement mort, je suis là pilier d'angoisse planté dans les carrefours la nuit à contempler les phares et les traînées gauches, à guetter les hommes dans le métro et ces quelques figures, ces gestes imperceptibles, à décortiquer ces surfaces, à essayer de comprendre, je fais des allers et retours dans le métro, dix d'affilée parfois, Pont de Sèvres-Mairie de Montreuil, et puis Mairie de Montreuil-Pont de Sèvres, et puis Pont de Sèvres-Mairie de Montreuil, et encore Mairie de Montreuil-Pont de Sèvres, jusqu'à ce que le roulis me gagne et que je balance comme un train déraillé et que je sois hors-circuit et que je sois devenu une valeur périmée et non ajoutée, que je sois devenu la foule, que je sois devenu un peu rien, en paix et en silence, un clandestin, sans adresse sauf un strapontin.

Alors je répondis rien.

— Putain, ça va durer encore combien de temps la vie ? qu'il me dit.

Et juste après, il se cogna six ou sept fois la tête contre le mur puis il se jeta du balcon.
J'habitais au rez-de-chaussée, il me gueula dessus.
ctmod


inVidé par nikola akileus :: 31032012