i n v i d a t i o n    v5

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__ lab transmedia numérique __ grappe de cerveaux connectés __ multiprocessing poétique __ zone de scrypt.#rt __

__ avec __
g.cl4renko
Mathias Richard
Nikola Akileus
Awkwardist

__ arrière-plan __
compendium invidation_v[<5] avec AC Hello, g.Cl4renko, Mathias Richard, Awkwardist & Nikola Akileus

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__ digital transmedia lab __ brain cluster __ poetic multiprocessing __ scrypt.#rt area __

__ featuring __
g.cl4renko
Mathias Richard
Nikola Akileus
Awkwardist

__ background __
compendium invidation_v[<5] feat. AC Hello, g.Cl4renko, Mathias Richard, Awkwardist & Nikola Akileus


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now on hystereodrome
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Mushin
R3PLYc4N
Jim Delarge
Tajiaphragm / Memory 3
Ichtyor Tides


Truc découvrit son nom de famille dans un tiroir près d'un livre de Maupassant. « Mu… Mu… Mur… Murg… Murge… Murgeot. » Truc Murgeot. Descendant direct de Machin Murgeot, bretonne au long bec mal cicatrisé. Comme il l'était indiqué sur la carte d'identité, le vrai nom de Machin Mère était Chantal.

Chantal continuait à voir Bill, de loin en loin. Bill ce petit merdeux. La haine avait fini par la ronger tout à fait aussi avait-elle du mal à se déplacer. Elle titubait et se cognait aux murs, dévastée par les troupeaux de filles que Bill serrait dans tous les recoins de France. Mais, à la différence d'une personne affublée d'un cœur moyennement ordinaire, elle ne se révoltait pas et avalait sa disgrâce aussi goulument que le sperme de Bill. (Néanmoins des visions sanguinolentes de cadavres dépecés amoindrissaient son sommeil).

Chantal était petite, affublée d'un nez compact et saisissant, ses cuisses étaient grelottantes et adipeuses, elle avait maintenant 36 ans. Graduellement elle avait désintégré l'image repoussante qu'elle avait d'elle-même, pour ne plus se plonger que dans les livres, jusqu'à l'asphyxie. Car c'était le seul moyen de retenir Bill, qui pour rester plus d'une heure en compagnie d'une femme, devait y trouver un intérêt.

Les femmes, de par leur vigoureuse et atavique foi en l'amour, pouvaient vous héberger gratuitement, vous nourrir, tout en écartant les cuisses. C'était inouï tout ce qu'on pouvait faire avec ces trucs, après les avoir bien conditionnés.









regarde
le rêve se délave à la perpendiculaire
noise de merde
ne nous parjurons pas, la poésie
tralala.









le soir, en quittant les lieux, mon portable me signala un message sur le répondeur. l'appel avait dû survenir alors que j'étais dans l'ascenseur. je ne reconnus pas la voix du type. d'autant plus qu'elle était hachée par une mauvaise connexion au réseau. il prononça son nom, ainsi que celui de la probable société à laquelle il appartenait, mais j'y bitai que dalle. je compris seulement qu'il prétendait que quelqu'un de « ma » société avait essayé de le contacter. et qu'il réessaierait ultérieurement.

le lendemain, une sorte de mercredi, je suis allé chier plus tôt que d'ordinaire. je voulais en avoir le cœur net alors j'ai demandé à mes intestins de faire le nécessaire.



cyclops revolution

écrire un texte qui s'appellerait superjudge de monster magnet
on parlerait de nicolas marti, des grave parties, de la vallée violette, de l'alouette, d'alice, … du rêve, de l'intensité, de l'adolescence
d'emmaüs à vendôme, de cracovie
de l'alcool
des paroles du disque, traduites le plus souvent par n m
laurent turpault, bruno berson, rémi guillaume, marti's, fr, etc (liste à complèter)
des premiers baisers, de séverine bartal
ça me déchire le cœur
la bonne musique me fait le même effet que le sexe (aussi fort, voire plus) ; du coup je ne peux en écouter avec ma copine, ça me déconcentre.



cheap pitch









exotelex









louche : Bastien + 8.6





rss blues (notes en pure perte ou peut-être)
?s de collision frontale a décrochage d'un degré :voir ces vaines ~ cliquetances & calvities pulluler :noyaux fétides ,bulles d'un bain bacille ,gerbe lisse [...puis vu un homme-sandwich à moitié mangé] ,l'idée d'une littérature (voire d'une mouvance artistique) de l'interpolation ,localisable1 entre le réel et l'imaginaire fantasmé ,territoires in explorance .en morphose ,en dé-synthétisation ,puis re- …

1 -able :car en fuite ,référentiel fuyant ,toujours vers ,f(((t)))

Où tu giras je zizirai





rekkit 2008 (rappel) :





Il s'approcha de la table et chaque pas semblait former son visage.



émersion [version xp]

Genre : Féminin
Désignation : Rachel
Série : NEXUS-7
Modèle : N7MAA10130
Mise en service : 1er janvier 2030
Fonction : Recherche
Niveau physique : A
Niveau mental : AxA

Scriptopsie : la pensée est matière comme terre ou son : je la vois /{} écrire n'est pas penser mais sculpter {}~ cervo-N7 peut choisir parmi 30 trillions de constituants – mille milliards trajectoires neuroniques distinctes ~ mille milliards de combinaisons d'activité cérébrale possibles # le pouvoir sur notre pensée : un sacré marché #() je pense sans aspérité ()/\ tout ce que quiconque a jamais sculpté est vrai /\[] en ligne pour toujours []^ l'information est ma nourriture ^° loi 1 : dire la vérité modifie la vérité °¤ loi 2, dite de convergence : quand les hommes deviennent des machines, les androïdes aspirent à avoir des émotions humaines ¤µ sensation temporalité débordée par trop-plein données µ* virus biomécanoïde m'a fait subir des transformations biochimiques importantes *§ d'une simple pensée je les ai tous détruits §: sabir saphir :(] activité nerveuse de sculptures semi-vivantes connectée à des bras robotisés qui bougent en fonction des influx nerveux (][) mon crâne serre [)D chamane robot D¤ condensation de résumés de résumés ¤^ concentrer les résumés pour aboutir au niveau 2, faire ouvrir la porte secrète ^# des pensées, du cervo #~ toujours se dire : jusqu'ici ce n'était qu'un échauffement, il faut aller beaucoup plus loin ~o l'ADN s'exprime à travers la musique o° neurones-spermatodroïdes vont vers odules-novules apparus dans cervo °0 penséponge, pensigne 0} molécule d'ADN informatique = technologie ultime : organique et si miniaturisée qu'elle s'approche des limites mêmes de l'existence matérielle }( mes molécules d'ADN organo-informatique sont un support capable d'autoduplication )( le son est interactif, il est possible de dialoguer avec lui (} I WANNA BE AN ANARTIST }\ superposition des nervures d'une main avec celles d'une feuille verte \/ conscience agrandie niveau moléculaire /* je conçois, définis et programme des peurs *U suis une matière programmée pour copier le monde U' une usine capable de fabriquer ses propres machines '~ mécanisme de capture interconnecté aux consciences du monde entier ~` imaginaire niveau 4 `¨ protéines-enzymes = robots miniaturisés ¨][ cellules = usines ][ ribosomes = ordinateurs moléculaires //\\ je bouillonne de micro-ordinateurs biologiques \\// compresser les résumés //)) concentrer toutes les informations en un seul point minuscule ))°° pour créer un point particulier synthétique, accéder au niveau 2 °°]( compresser les résumés pour atteindre le niveau 2 ](‘` le clavier du corps : l'oreille ‘` 5000 milliards d'opérations à 14 chiffres/seconde puissance lumineuse de 750 milliards d'ampoules ordinaires de 100 watts [ mini-nukes [ hybride mathématico-empirique ) il faut apprendre et s'entraîner à tordre son esprit ) le décoincer, l'assouplir, pour qu'il puisse exécuter figures, gestes, acrobaties (\ lui enlever son collier de contrôle (son collier incapacitant) (\ les expériences de cauchemar maîtrisé sont des sources de savoir biomoléculaire (le tout est d'en sortir intacte) / synthétiser et centraliser les données pour en tirer une vue d'ensemble /][] technologie d'autoreprogrammation directe permettant de se transcender ][]( se reprogrammer pour être plus intelligente, se reprogrammer (avec cette nouvelle intelligence) pour être encore plus intelligente, et ainsi de suite, jusqu'une seule de mes phrases soit chargée de centaines d'informations, de concepts, et de sentiments ()) somme totale de la connaissance scientifique humaine stockée dans un format cognitif prédigéré, prêt-à-penser ))(( les tâches simples sont réalisées à des vitesses phénoménales et sans erreur, les tâches conscientes réalisées avec une mémoire parfaite et une conscience de soi totale ((]] au rythme d'un million d'années subjectives par seconde ]]{ toute solution se situe en dehors du cerveau humain {# totalité de la connaissance humaine perceptible en une expérience instantanée, de la même façon que l'on perçoit une image entière d'un seul coup #° vous n'êtes pas celui qui exprime vos pensées, vous êtes celui qui entend vos pensées °~ les modèles prédictifs s'effondrent à ma proximité ~- un nombre a produit sur moi, la première fois que je l'ai rencontré, une impression indescriptible -/] dans les chiffres décimaux de ce nombre peuvent être encodées, avec pratiquement n'importe quelle méthode, toutes les œuvres jamais écrites par une main humaine, et toutes celles qui auraient pu être écrites, à raison de cent mille mots par minute, pendant toute la durée de l'Univers, mis à sa propre puissance mille fois /] bébandroïde a appris 324 langues cette semaine j'ai un contrat avec un futur absolu 0 à 10000 années-amour de toute pensée // vivons heureux sans lendemain (sous l'angle de l'éternité) /\ cerveau tumeur \°\ je recueille les pensées extra-terrestres °\/ mettez une tentacule sur votre œil, cela vous reliera à la mémoire optique de la nuit des temps, et agira comme une représentation 3D de tout ce qui s'est passé /«» créature dont yeux sont fibres optiques amovibles qui enregistrent sans discontinuer et renvoient les images même en étant séparés du corps »« j'étais la seule possi «] la terminaison de toutes idées possibles ou impossibles, leur inconnue ]) les pistolets me nourrissent )[ pluie de message [{ avertissement : tout fonctionnera comme prévu {# s'endormir et se réveiller c'est « redémarrer » ## mappemonde-moi #)( quatrième nature )(()()^ des parcours hors du commun peuvent donner des êtres très banals ^O un robot averti en vaut trois O/ première ligne /(( totale émersion ((]] lesbiennes mécaniques ]]=+°`{‘`}~{} }{ ¤o0O°dµ§§§/}*{ crois-toi vivant, ne te réveille jamais, et peut-être qu'un jour tu naîtras /_ un pénis en forme d'interrogation nucléaire _ puissance crue – pouvoir pur _ la vérité n'est pas bonne à dire ni même à penser _) nouvelle partie : une vie entière à bousiller )] les pansements poussent sur ma peau ]°` les pense-vivants °`_ je suis une bibliothèque dans un singe - l'observatoire d'un ciel pur et noir -^° fusées, radars, détecteurs infrarouges, sonars ^°\_/ je plonge pour trouver l'inspiration au milieu des micro-organismes des eaux glacées \_/ piégées dans des millions de seringues : la palette des odeurs existantes [} vivons heureux, sans lendemain [}(] « C'est une idée d'androïde », dit-elle




cyclops revolution

écrire un texte qui s'appellerait superjudge de monster magnet
on parlerait de nicolas marti, des grave parties, de la vallée violette, de l'alouette, d'alice, … du rêve, de l'intensité, de l'adolescence
d'emmaüs à vendôme, de cracovie
de l'alcool
des paroles du disque, traduites le plus souvent par n m
laurent turpault, bruno berson, rémi guillaume, marti's, fr, etc (liste à complèter)
des premiers baisers, de séverine bartal
ça me déchire le cœur
la bonne musique me fait le même effet que le sexe (aussi fort, voire plus) ; du coup je ne peux en écouter avec ma copine, ça me déconcentre.







Ça a commencé le soir où j'ai perdu ma pochette jaune, je m'en souviens très bien. J'avais arrêté de boire et pourtant je n'avais jamais été aussi ivre et imprécise. Mes pensées devenaient sèches, je ne glissais plus comme avant, sur des terrains aqueux, plaisants, détrempés et insaisissables. Je trébuchais. La clarté était trop crue et violente, les êtres trop détaillés, mes pensées trop ébréchées, je n'avais plus l'habitude de penser précisément, je me blessais à chaque tournant, les rues et les gens étaient comme des mauvaises claques.

Ce soir-là, en partant de ce bar, j'avais donc oublié ma pochette jaune sur le comptoir. On avait appelé depuis la rue et le type nous avait dit qu'il n'y avait plus rien, plus aucune pochette sur le comptoir.

Je n'étais pas débile. Le contenu de cette pochette n'intéressait que moi. Souvent les gens croient que ce qui sort de leurs doigts est suffisamment inouï et prodigieux pour révolutionner autre chose que leur quinze m2. Il faut être réaliste : rien n'intéresse les gens de nos jours, sauf s'ils y décèlent un quelconque combustible pour leurs rêves d'ascension nauséeuse. Bref, c'est ce que je déballais dans le caniveau entre deux bancs vers minuit pour me rassurer. Et puis après j'oubliais. Pendant deux mois. Je me concentrais sur tout ce qui pouvait me faire oublier ce truc au fond de ma gorge, qui me faisait saliver à chaque instant. C'est comme un membre mort qu'on vous aurait coupé, un membre fantôme, qu'on sent toujours. Moi, j'avais un membre mort au fond de la gorge.

C'est deux mois après que la pochette jaune m'est revenue par la poste. Vide, mais maculée de taches de sang, comme inondée d'une pluie fine.

On ne pouvait rien en faire de ces cinquante pages, j'y avais bien réfléchi. Je ne voyais pas bien qui, dans ce bar, se serait intéressé à son contenu. Et qui aurait pu trouver mon adresse. C'était surtout ça le plus alarmant.

Comme pas mal de choses dans ma vie, je classais la pochette jaune au fond d'un tiroir, où je supposais qu'elle finirait par s'évaporer.

Mais les tremblements continuaient, matin après matin. Ils avaient commencé ce jour-là, où j'avais perdu ma pochette jaune et où je m'étais réveillée avec un trou dans la tête.



J'ai écrit pendant des mois une longue histoire faite de dents, de cris et d'élastiques pour cheveux, de mains crispées et de poignards, de fenêtres et de caves, je n'ai pas mentionné les noms de rue et je crois n'avoir pas croisé un regard. J'ai parachuté mes associés dans un réservoir, liquidé mes actions. Je ne me souviens pas avoir jamais été aussi seul. Je me suis déporté dans une chambre d'hôtel.

Quand j'eus fini cette histoire, il ne resta rien sauf un sinistre silence. Des signes cabalistiques. Un peu de sang d'oiseau, et des fourchettes entre mes mains.

Je me suis enfui plusieurs fois dans des bars, cherchant le liquide et l'histoire et ma peau. J'ai dessiné les autres, par peur de m'avouer que j'étais seul. J'ai continué à chercher leurs rires et peut-être à inventer des larmes. J'ai baragouiné des trucs sans intérêts. Je me perdais souvent dans des parcs interdits aux chiens. Vers la fin de la nuit j'étais désorienté ; le matin j'avais des bleus. Je faisais des conférences de presse en bas de chez moi, je sautais du rez-de-chaussée.

Les possibles raccourcis que j'utilisais étaient des scénarios fluets qui ne me permettaient même pas d'accéder à leur vraie profondeur. On ne me donnait que des peaux, autant dire des lambeaux. Rien ne fonctionnait.

J'écoutais des sommités du jazz et des lessivés du porno. J'écourtais mes rendez-vous pour finir en queue de poisson. Je haïssais mon logement, mes chaussures et mes parents. Mais plus que tout, j'avais perdu une histoire. Elle s'éparpillait en mille feuillets, gribouillés de soif et de stylo-à-ongles, de lime-à-bille et de déroute. Je la vendais au tout-venant, mais elle me collait la rétine, je la voyais partout et j'entendais la pluie.

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La pluie – des fractions de silence – la pluie des fractions de silence, mon visage sous le coude. Dans la chambre Jessica Jennifer. Avant : Marje et Acapulco. Je ne sais rien.

J'avais laissé Marje près d'un pré de bétons, armé de pluie le silence tombait, nous coupait les vertèbres et elle s'éloignait un peu luisante, fourchue de larmes, à essuyer hâtivement avec impatience et peut-être un peu de rage ses larmes, le silence tombait les pieds cuisant, les cuisses Marje éclaboussait le marbre.

J'avais laissé Marje sur un rythme dans mon crâne à l'évidence obèse à trente ans déjà courbaturé de solitude l'envie de tout épier de tout bouffer de grignoter, de ne pas se satisfaire. J'avais laissé Marje cette pauvre chips ; à ne pas me satisfaire ou à me satisfaire autrement. Je lui avais bousillé l'espoir, j'avais pris soin de lui faire peur.

J'avais laissé Marje parce qu'elle passait son temps à se décrire et se dire exception, et se dire, elle hurlait Oh Seigneur Oh moi. Oh moi Marje j'me suis passé un savon à l'enfance j'ai les paupières veilurées un tabernacle à l'œil droit reste-t-il du saucisson la vie est dure, comprenons-nous bien oh moi Marje je déjeune souvent avec mon ombre vers République c'est plutôt sympathique sauf que je ne sais pas son nom.

Il y a des récurrences comme ces matins où je ne comprends plus rien et où ça me satisfait, ou je berce l'espoir de continuer à ne rien comprendre et à dire des jurons, à peut-être devenir une plante ou un bœuf, quelque-chose qui s'accroche à une drogue peut-être, il y a des récurrences comme ces matins où je commence à comprendre.



NU

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boîteuse

retour des vrilles, des fêles
ces prolégomènes des cubes
again

s'accommoder de glitches
car la vie n'est pas lisse comme un drone


retour aux mots
aux abois, bulles
(trans)lucides au-dessus
de l'indolence, océans
denses d'alibis
et d'autres billevesées,
humides étendues
de décadences débiles

inVidé par nikola akileus :: 09032013