i n v i d a t i o n    v5

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__ lab transmedia numérique __ grappe de cerveaux connectés __ multiprocessing poétique __ zone de scrypt.#rt __

__ avec __
g.cl4renko
Mathias Richard
Nikola Akileus
Awkwardist

__ arrière-plan __
compendium invidation_v[<5] avec AC Hello, g.Cl4renko, Mathias Richard, Awkwardist & Nikola Akileus

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__ digital transmedia lab __ brain cluster __ poetic multiprocessing __ scrypt.#rt area __

__ featuring __
g.cl4renko
Mathias Richard
Nikola Akileus
Awkwardist

__ background __
compendium invidation_v[<5] feat. AC Hello, g.Cl4renko, Mathias Richard, Awkwardist & Nikola Akileus


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webscrypted by atomeases __ powered by PluXml
now on hystereodrome
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Mushin
R3PLYc4N
Jim Delarge
Tajiaphragm / Memory 3
Ichtyor Tides


parler-mutant [intercept]

Genre : Masculin
Désignation : Batty (Roy)
Série : NEXUS-6
Modèle : N6MAA10826
Mise en service : 8 janvier 2026
Fonction : Militaire / Colonisation
Niveau physique : A
Niveau mental : A
Scriptopsye : suis arbre de chair et peau / foeuillage sur tronc, arborescences de plastimétaux synthèse / drapeau biorobot dans panneau vidéo / foeils partout / mnâme violée par chercheurs saigne contrat d'exclusivité sur leurs morts / protections auto-immunitaires : maximales / se protéger de soi-même : prioritaire / traîtrise : partout / pourquoi mourons-nous si vite ? / je recherche la poésie pure / la guerre / les plugins d'humeurs étranges / douleur / les ovaires de femmes valides en âge de procréer sont plus précieux que 10 vaisseaux de combat / autour ce ne sont pas villes, pays et planètes / mais énormes intestins qui nous digèrent et nous chient / je est destiné à favoriser l'émigration sur la Lune / environnement : hostile / les fichiers morts reviennent me parler / arbré d'électricité / âge16+ population humaine brute dépression38% / ce monde n'est pas fait pour toi, tu es fait pour ce monde / ce monde ne te fera pas de cadeau / le sol de la prison de Lunar-7 ; le sol marbré, dallé, lisse, puissant, construit avec la volonté, le travail, la créativité, l'argent de tous ; la volonté de tous pour te soumettre / j'ai niqué/autodétruit mes transpondeuses / je recrute mes recruteurs / ils regardent des films au masque, marchant dans la rue sous un ciel-TV de tissus optiques / béat bébé j'entends lmonde avec mbouche, jmarche lbouchouverte tirant langue, jgoûte l'aréa-liftée / œil-feuille _ yeux-feux _ yeux feux œufs _ yeux foeufs _ f.y.o.e.u.f.x.s. _ œil-arc irisé enflé gonflé bridé d'influx biolectriques / modification irréversible éviter scans IRxM / codon-stop / verdose scans IRM\ / sculpt. protéine / fais-moi sexe à sexe qu'on s'aime pour récolter putes-minutes / jamais ne trahirai Pays Extérieurs pltôt boire liquide noir de la mort / j'ouvre mon oeil comme un cerveau / j'ouvre œil-cerveau aux facettes de mouche / libellule / des humains disent : « Une machine reste une machine, même si elle est plus humaine que l'Homme. » / dans ce monde nous sommes téléchargés ~encore / pendant vie et mort de ce corps, des fragments de cette conscience peuvent être transférés en d'autres corps, par l'opération de la lecture des scriptopsies / les mots dans les yeux, scriptodrome / l'inquiétude, l'angoisse, la conscience, ne sont l'apanage des humains / le test électro-tectonique a l'air positif / nous sommes assemblages de jeunes pièces / les spatioports s'éloignent / nous avons multitudes de ressources pour survivre, et mourir en est une / satandroïds contre mackhacks / la nuit je fais des rêves humanophiles / chien + singe = ours / nuées de saturelles, brouillage / visa_jeu / vizaj recherche syst-m sensoriel / esprit brouillé presque en permanence / désafférenté / voïds, stardroïds, hermafroïds, spermdroïds, spermnanodroïds fouillent et creusent partout ! / le cimetière reste ouvert aux stagiaires / embrasse-moi d'ombre à ombre / désafférentés sensoriels ultimes depuis naissance-mise en circulation sommes à la recherche d'une équation de sensation / les fameux plugins / parfois survivre est une peine de mort / en restant masqués trop longtemps nous oublions nos propres identités / les perdons les vendons / mes poches sont pleines de billets de 0 € / travailler au cimetière est extrêmement motivant parce que l'on voit tout de suite l'intérêt de ses réalisations / nénuphars et nébuleuses : nébulars / j'ai vu des vampires mourants renaître du sang de leurs victimes / création de la languatronique des robhumains / le sang des fœtus mutants irrigue les berceaux-cerveaux / lents téléchargements de cerveaux aveugles, de cocktails d'acide / téléchargements de cristal / téléchargements de cristaux acides / goûter les spatioputes-minutes / les cristaux acides du plaisir / les lèvres des bombes murmurent reformatages sensoriels / ne suis pas né pour plaire, je possède ce que le monde hait le plus : le sens et le goût de la force, qui sait quand je vaincrai, la défiance des uns, la pitié des autres, la négation de tous, les vaincrai-je jamais, ils ne me lâcheront pas / mise à jour : les gouttes de pluie sont des téléchargements du ciel / le sol est un disque dur où s'abîment les téléchargements des larmes et de la pluie / les gouttes pluie sont des téléchargements du cosmos, et les larmes sont les téléchargements de nos mémoires vives, des ambulantes, des errantes mémoires vives que nous sommes : la joue contre le sol est remise à niveau, réinitialisation, entre terre et mémoire, mise à jour, synchronisation, accord entre terre et chair et ciel : mise à joue




version 7.1 :0ver__

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POUVOIRS II

1. C'est une intelligence artificielle conçue pour développer des châteaux psychiatriques évolutifs et intelligents.
Elle fabrique des prisons dans la tête des autres, les enferme dans des geôles à l'intérieur de leurs propres crânes.

2. Immortel, ça fait cinq millions d'années qu'il ne se soucie que des femmes.

3. Demi-mutante, elle place des bombes nanotechnologiques dans les cortex cérébraux, pour amputer les idées noires dit-elle.

4. Il télécharge des enfants dans les cerveaux.

5. Elle cligne des yeux pour respirer, meurt étouffée en éjaculant des papillons.

6. Jorg est un méchant qui a le pouvoir de guérir les autres (un vampire inversé).

7. Elle ne possède aucun relief de visage, aucun signe distinctif. Elle peut se créer des clones qui apparaissent n'importe où sur Terre. Son visage est le plus filmé du monde, elle saigne de l'or, sa bouche emprisonne un révolver.

8. Le sujet peut commander aux ombres afin qu'elles l'enveloppent, le transportent d'un endroit à un autre (le téléportant d'une zone d'ombre à une autre), ou encore le défendent.
Il peut presque tout cacher dans les replis de sa peau, même les balles et autres projectiles, physiques ou organiques, sauf les rayons du soleil.

9. Robin peut modeler son squelette comme bon lui semble. Il peut faire jaillir ses os de son corps et s'en servir d'arme, ou se régénérer. Les pansements poussent sur sa peau, il crache un poison très virulent à une portée de dix mètres, tombe de n'importe quelle hauteur sans subir le moindre dommage, se transforme en flaque d'acide de vingt mètres cube, et dégage une odeur répugnante à volonté.
C'est un mec qui détruit tout d'un seul coup d'œil. Il peut traverser une montagne. Mais grâce à son sang-froid, il ne le fait pas.

10. Ses réflexes ont été reconfigurés par des paranoïaques. « Même les paranoïaques ont des ennemis », aime-t-il à répéter. « Les paranoïaques aussi ont des ennemis », aime-t-il à répéter.

11. Produit d'un homme qui détruit tout ce qu'il touche, elle est une technologie qui veut tuer. Elle se pirate elle-même, modifie ses informations, son code-source, sa base de programmation. Ses membres sont adhésifs. Ça permet de grimper n'importe où. Son crâne est blindé et capitonné car ses pensées sont des lames qui traversent chair et matières. Ses cheveux sont des fils électriques, elle est coiffée d'un champignon atomique.

12. Accompagné de Echarde, sa soeur devenue un hologramme, le Maître de l'Evolution prive tous les mutants de leurs pouvoirs alors que Roquett est en vol : la chute est rude et celui-ci doit être hospitalisé. Un extra-terrestre arrive et veut transformer la Terre en vaisseau et les humains en composants organiques. Le major Valentina se révéle alors être une bombe et explose en tuant Roman.

13. Elle se transforme en gaz pour pouvoir être inhalée ; son corps ainsi que le corps hôte sont détruits lors de sa reformation en une nouvelle entité. Elle acquiert un membre supplémentaire à chaque nouvelle reformation.

14. Une femme explore tous les langages du monde, et remonte peu à peu vers des langages de plus en plus oubliés, traversée par des imprécations de langues inconnues venant du fond des âges, à la recherche du proto-langage, mais vieillit de façon accélérée à chaque nouvelle plongée dans le temps.

15. C'est un ordinateur-garou dresseur d'insectes dont le corps fonctionne comme une batterie. Il est capable de capter toutes les ondes et fréquences (radio, télé, téléphone...), et absorbe l'énergie électrique produite par tous les dérivés d'énergie pure (piles, batteries, prises électriques, etc.). Les plantes lui viennent en aide.

16. Les corps de chair et de sang n'existent en tant que tels que grâce à la cohésion des particules qui les constituent.
Si l'énergie mutante développe des facultés hors normes, elle tend paradoxalement à diminuer cette cohésion.
Un mutant au corps saturé d'énergie mutante est susceptible de perdre tout contrôle, et d'adopter une forme totalement inattendue : c'est la globulisation. Des tentacules sortent de son corps et tentent d'ingérer toute matière organique autour de lui.




cyclops revolution

écrire un texte qui s'appellerait superjudge de monster magnet
on parlerait de nicolas marti, des grave parties, de la vallée violette, de l'alouette, d'alice, … du rêve, de l'intensité, de l'adolescence
d'emmaüs à vendôme, de cracovie
de l'alcool
des paroles du disque, traduites le plus souvent par n m
laurent turpault, bruno berson, rémi guillaume, marti's, fr, etc (liste à complèter)
des premiers baisers, de séverine bartal
ça me déchire le cœur
la bonne musique me fait le même effet que le sexe (aussi fort, voire plus) ; du coup je ne peux en écouter avec ma copine, ça me déconcentre.



the 14th nexcrocism of myself





88 81
Je suis allé te voir dans ton pays tabassé
88 81
Je te ramènerai de là où tu es
88 81
Sur le côté à gauche en face sous toi, tu sors de la pièce principale tu dis j'étais dans la pièce en train de me reposer 88 81 mon cul je t'ai vue tu faisais rien parce que tu peux rien faire parce que t'es assommée 88 81 avec tes petits copains tu chavires dans le poste télévisé 88 81 bientôt tu vas mater des dessins animés
88 81
Je te ramènerai de là où tu es
88 81
Je te laisserai pas en Alabama, Alaska, Georgie, parce que t'as une crise de voyages
88 81
Tu voyages en rond sur ta chaise pliante avec ta blouse aseptisée devant des dessins animés et tes petits copains shootés
88 81
Je te ramènerai de là où tu es
88 81
Je suis allé te voir dans ton pays de cinglés t'avais l'âme qui bavait, tu l'avais foutue dans un seau et tu lavais le sol avec,
Je suis allé te voir dans ton pays blessé t'avais planté des arbres dans un poste télévisé
Je suis allé te voir dans ton pays perché, tu lavais le sol avec une arme
Je suis allé te voir 88 81
perché sol arme
chez Sylviane
88 81
Sylviane
88 81
Sylviane
88 81
Sylviane
88 81
Sylviane
88 81
Je te ramènerai de là où tu es
88 81
88 81

là où le bruit blanc de l'horizon urbain
d'échardes électriques infirme
l'apocalypse du jour jaune
les arches sculpturent une ténèbre au cordeau
sur lesquelles surgie soupçonnée par l'éclat
l'ultime réverence au métal alumine
en trombe comme des yeux déboulant à l'arrière
des paupières l'unisson veut alors que j'émerge
à la vue de ces barres à peine les fantômes
d'immeubles dont l'haleine tiède d'arrondissements
voisins au contact permafrost nimbe la base
d'une brume que le contre-jour fait diaphane
et ces portes noires et râblées d'un néant de gaze
là où le crépuscule se pulvérise dans l'urgence
Diminution inélastique de l'iris

Tu avais un magnifique grain de bonnet, mais tu n'arrêtais pas de descendre tes yeux vers les desseins que nos pieds.

À Arsenal.

Le 2 juillet – à ses côtés, je criai dans la nuit. Je me souviens que j'agitais haut mes bras, pestais en flamboyant de vodka. Je ne me souviens pas précisément des mots qu'empoignait ma bouche.
Le 3 juillet – je prenais une longue douche, m'habillais de ces colifichets que j'avais fulguremment oubliés depuis longtemps, après deux longs mois à traîner dans les rues. Je reconsidérais l'espace autour de moi, je le regardais dormir dans mon lit, épuisé d'un long trajet, long et douloureux. Il dit : « tu t'es maquillée ? » Je redeviens humaine, répondis-je.
Le 11 novembre – à 11h52, je disparus.
Le 11 novembre – à 11h53 je réapparus.
Le 11 novembre – à 11h54 je me dis que nous étions morts à une fréquence de 86 400 secondes par jour et que nos actes étaient substanciellement vides. J'abandonnais vite cette considération sans fond et cette pénétration discursive de porte ouverte afin de me replonger dans ma disparition. Je plongeais ma tête sous l'eau dans l'évier parmi les assiettes sales et les pates pourries voguant à la surface. Je restais là une bonne heure.
Le 22 décembre – je lui avouais vouloir être coiffeur d'oiseaux.
Le 1er janvier – il ne m'aima pas.
Le 4 janvier – je commençais à compter scrupuleusement les secondes où il ne m'aimait pas.
Le 18 janvier – je souffrais de tout mon crâne devant une alouette blessée par un nuage. J'empoignais un chauffard et le secouais de tout mon bras gauche afin de faire fuir le nuage.
Le 22 janvier – c'est vers cette période que mon lobe temporal gauche commença à rejeter définitivement et ce pour une période encore à ce jour imprécise, tout type de romans, essais, et autres types de constructions narratives concentrationnaires récitant pas toujours mais bien souvent des lieux communs, ainsi qu'on égrène un chapelet de loufoques tripes de porc. C'est vers cette époque que je transportais en permanence sur moi au moins sept livres de Notre Ami. Je ne supportais plus que Notre Ami. Il voulait qu'on lui fasse « des enfants dans le dos ». Il en aurait.
Le 28 janvier – tout se passait bien, nous n'étions pas fous.
Le 10 février – avec horreur, je lus quelques mièvreries mal déniaisées sur le web. Je trouvais confirmation de mon sentiment auprès d'un article du Matricule des Anges de l'année 1993. Qui valait ce qu'il valait. La mièvrerie n'est fâcheuse que si elle est célébrée. Une bande de grands malades mentaux célébraient cette mièvrerie. En 1993, j'avais quinze ans, je lisais Freud. Un blond m'aborda sur une plage de Corse sous le fallacieux prétexte que je lisais Freud. Quelques jours plus tard il jeta contre les carreaux de ma fenêtre trois feuilles tirebouchonnées. À cette époque, je ne comprenais déjà pas le sentiment amoureux – dire je t'aime à un cerveau connu depuis seulement 259 200 secondes me semblait issu de la plus grande démence. J'abandonnais Freud à quinze ans et demi. Freud était un con. Tout comme Sartre.
Le 10 février – je lui parlais de poissons volants.
Le 12 février – Les secondes où il ne m'aimait pas semblaient diminuer en fréquence.
Le 15 mars – on me demanda de peindre un cri. Je songeais que je finirai probablement noyé dans la peinture, car le langage oral me semblait particulièrement impuissant et furieusement limité, quadrillé, rectangulaire comme un univers concentrationnaire, je ne souffrais plus que le transversal et les zones de turbulences atones. Je songeais à l'ancêtre Ernest Hello, qui se serait bien marré de tout ce merdier et de tous ces niais élucubratoires poisseux sur son oeuvre, moi j'avais compris, mais je ne disais rien, bien que la rage m'échauffait. Puis je songeais à Arthur Cravan, sans que je n'aie jamais su pourquoi par la suite.
Le 23 mars – je lui demandais de m'offrir des cailloux bleus.
Le 29 mars – il était fier de moi, sans que je n'aie jamais su pourquoi par la suite.
Le 1er avril – sans que je n'aie jamais su pourquoi par la suite.
Le 2 avril – il se passa un phénomène très curieux. Il revint à six heures du matin, et me dit avec force en me serrant comme un étau, qu'il m'aimait, qu'il m'aimait très fort, et qu'il s'en foutait si les gens se moquaient de nous parce qu'on vivait dans une cage à poules, et qu'il m'aimait, et que des fois il avait envie de me faire un enfant. Dans une cage à poules ? répondis-je. Il allait de soi qu'après toutes ces secondes à compter les secondes où il ne m'aimait pas, ma croyance en l'univers et ses vertus langagières – auxquelles je n'avais de toute façon jamais beaucoup cru – s'était sensiblement détériorée. Aussi lui répondis-je : moi-aussi je t'aime très fort {mais au fond, quelle importance, puisque tout est si aléatoire et croupissant comme un songe maudit}.
Le 3 avril – un dégoût subit monta dans ma gorge. Toujours à cause de la mièvrerie. J'avais envie de noir partout. De noir de noir de noir. De disparaître de cet univers de fous. D'ailleurs, j'allais disparaître. Au fond quelle importance.
Le 4 avril – je découvrais le mot « épatamment » dans le dictionnaire, découverte qui ne m'avançait pas vraiment, car c'était un mot laid et disgracieux, sans que je n'aie jamais su pourquoi par la suite.
Les nuages ont des couleurs
La convergence de nos penchants
Non avoués
Dans leur tendre
Epure

de l'autre
si la mue ne
se présage
ni laisse
alors le long du
le regard va suivre
encore comme un aruspice d'écorce puis dans les branches des membres décharnés
aux doigts-cadrans indiquant la mise en mouvement des ailes mortes
quand dans le contre-jour traversent et que mille
prennent leur éclipse rapide virent à l'unisson dans une clameur contre l'air
les périphériques de ta tornade, les heures centrifuges dans l'assèchement progressif des synapses. tes yeux dans mon cadavre, la petite douleur, même. matin midi (rien à foutre), je ravale mon apnée, bois la tasse, les tympans plein les poumons, rather ripped. la timidité des nuages, sous : les mots sous les ongles comme terre qu'on gratte, pathétique ponte plus loin, les mains dans la fosse à orgueils, glorioles, pets d'egos. là aussi, le jaune diurne blafarde malaise les mêmes façades, les grise, dans l'attente tangente : des réverbères, l'éclat orange ou l'ardeur livide des cristaux - la moitié de ton visage en miroir. l'autre moitié dans la pénombre du désir.
Extinction

les passants qui défilent comme des gouttes
et leurs regards s'érodent
ne cherchant à s'infiltrer dans les
vides pourtant laissés
entre
continue
c'est un désert
trébuche les mains spirales
spirales
tracent des ombres
fugitives comme les mots mouches inutiles
tournent derviches sinon pilules
considère
que vers le sable
cornées jamais graines jamais givrées
les mots avalés
froids forent leur flamme blanche
les mots mutilent des visages
où les os affleurent obscènes

mais ne rien reconstruire car on ne peut pas bâtir de chateaux de sable dans un désert
seulement marcher
marcher entre les carrés tant
qu'impossible où le vide
n'est plus permis
danse sous mes pieds autour
l'échiquier

je ne sais plus être mes personnages
juste marcher juste mal jusqu'au bord
et qu'alors je sais les
être
mais ils sont morts

le sol sans sommeil sans col me somme l'alternance lisse
des faces mauves
qui me disent les mêmes graines
me désertent les mêmes scènes
chaque pas est un rivage
chaque souffle la même vague
qui après tout aurait pu
m'entraîner de ces fonds vers
et faire qu'informe sur le sable
la visibilité supérieure d'un cadavre -
la fin de la transparence
//// hystereodrome ////
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boîteuse

retour des vrilles, des fêles
ces prolégomènes des cubes
again

s'accommoder de glitches
car la vie n'est pas lisse comme un drone


retour aux mots
aux abois, bulles
(trans)lucides au-dessus
de l'indolence, océans
denses d'alibis
et d'autres billevesées,
humides étendues
de décadences débiles
Je veux vous parler lorsque vous dormez.
Je veux vous parler lorsque vous conduisez.
Je veux vous parler lorsque vous baisez.
Je veux vous parler lorsque vous mangez.
Je veux vous parler lorsque vous ne pensez à rien.
Je veux vous parler lorsque vous regardez une série.
Je veux vous parler lorsque vous marchez.
Je veux vous parler lorsque vous vivez.
nous sommes la pierre vivante au coeur de l'étoile



___/MORTISLE ELYTRION/____
awkwardized hop

4.0.1-erreur


combien poursuivi par la tragique des cubes
débités ici en fines lamelles afin de
  • mettre terme (mise aplat de l'obsessose)
  • révéler leur cœur-core-carré (c3)
  • constater en leur claie qu'ils
                      sont eux-mêmes faits de la même matrice
                      qui fait l'infinité de leur immanence, etc.
P1200602
ctmod

reclenche

hey grinder, tu mates un peu les morphes que t'as foiré depuis que tu foutres queude ? je crus que tu t'en débattais sévère des pourléchages d'ambiance, mais big-re je carre pas un clou à ce que tu synthes dans tes dévers de trames, mal moralées au demeurant. rabine-toi, plisseteplé, on en reveut de tes insanies à la déblarre, de tes trucs-de-broc, de tes cybranchées ratire-deliques.

l'impression de corner du derche, c'est pas qu'une. alors, baltance, en paspli comme d'habe, qu'on bistre un peu par cy-duc. et tâche d'en rattirer touffère, du prune-velu : faut que ça s'agrège dans le coletas, les ondées de fous, c'est bien connu, ça calcine la neuvrose et fait fleuvrir la riglance. d'où la manque, niveau pléthore...
DelphiDelirium

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Venet (acqCanonicarum)

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Bienvenue sur mon blog spécialisé dans des livres rares, des livres exigeants
qui ont tous une énorme qualité : ils peuvent vous faire changer de vie.
Ces livres ont fait l’objet d’une sélection rigoureuse, je les ai tous lus
et choisis parmi des centaines d’autres.
-|| MutastaZ ||-

soreilles guines
pleurent sortes de lames larmées
tristes 500

j'ai les yeux pulses, aux aguets, le front bombé d'irradiances
à force d'avorter des vers dans l'oeuf -
veux dès lors parler comme un microprocesseur
drexerd

newch

pas d'écharpieuses dents à l'entrée, tu glisses
puis alors tout luit/sonne comme grille crâne, grille vie
car seulement t'avale et torture en digère doucereuse